Investissement, recettes: est-ce rentable d'être ville-étape du Tour de France?

Troisième étape du Tour de France entre Valencienne et Dunkerque ce lundi. L’occasion, pour ces villes, de se montrer, s'afficher, et de profiter de la visibilité de la grande boucle.
Et il faut voir cela comme un investissement. Le Tour de France reste l’une des compétitions sportives les plus regardées au monde. En 2024, il était 3e, derrière les Jeux olympiques de Paris et l’Euro de football. Mais devant des événements comme la Ligue des Champions, le Super Bowl ou encore Roland-Garros.
Au total, 3,5 milliards de personnes à travers le globe ont regardé la Grande Boucle. Et la conséquence, c’est que ça attire les annonceurs, les sponsors, les marques. Mais aussi les villes, qui n’hésitent pas à payer pour s’offrir le titre de ville-départ et de ville-arrivée.
Chaque année, on compte jusqu’à 300 villes candidates à une étape du Tour. Et pour cela, il faut aligner des gros sous. Comptez au moins 90.000 euros pour être ville-départ. Pour être ville-arrivée, c’est plus cher : 130.000 euros.
Tout ça pour ASO, le propriétaire du Tour de France, ce qui lui permet de dégager des gains de plus de 4 millions d’euros, sans compter les recettes publicitaires et les droits TV.
De grosses retombées économiques
Quant aux villes, en plus de signer le chèque, il faudra rajouter au moins 60.000 euros de frais d’organisation et de sécurité. C’est un coût, c’est sûr, et tout cela au frais du contribuable, puisque c’est la commune qui paye. Mais tout le monde préfère le voir comme un investissement, générateur de retombées économiques. D’après toutes les études qui existent sur la question, toutes commandées par les villes qui ont été au programme du Tour, l’impact est toujours positif.
La ville de Dax, par exemple, avait commandé une étude d’impact en 2023, lorsqu’elle avait été ville-départ. Résultat, des retombées économiques de 2 millions d’euros contre un investissement initial de seulement 150.000 euros.
Au total, 3,5 milliards de personnes à travers le globe ont regardé la Grande Boucle. Et la conséquence, c’est ça attire les annonceurs, les sponsors, les marques. Mais aussi les villes, qui n’hésitent pas à payer pour s’offrir le titre de ville-départ et de ville-arrivée.
La visibilité, la communication gratuite, l’engouement du public expliquent le succès de tels investissements et ne font que confirmer la popularité du Tour de France.