Selon l'Insee, les réformes d'Emmanuel Macron en 2020 et 2021 ont surtout profité aux plus riches

Les réformes fiscales de la dernière partie du quinquennat d'Emmanuel Macron ont essentiellement favorisé les plus riches. C'est que révèle une étude de l'Insee publiée mardi. L’Institut national de la statistique a mesuré l’effet des mesures sociales et fiscales du président en 2020 et 2021.
Et les mesures qui ont profité à la moitié de la population la plus aisée sont celles qui s'inscrivent dans la durée. Les plus pérennes, comme la baisse d'impôt sur le revenu en 2020, la suppression de la taxe d'habitation, ont permis aux foyers les plus aisés d'augmenter leur niveau de vie de 470 euros par an contre 90 euros pour les plus modestes.
Peu d'effet sur le taux de pauvreté
Ces derniers ont eux profité des mesures exceptionnelles, ponctuelles, destinées à atténuer les effets de la crise sanitaire ou la hausse du prix de l'énergie. On parle là du chèque énergie par exemple ou du chèque inflation.
Mais selon l'Insee, toutes les mesures prises en 2020 et 2021 ont finalement eu un effet quasiment neutre sur le taux de pauvreté. Sans les aides ponctuelles accordés par le gouvernement le taux de pauvreté aurait augmenté de 0,3 points.