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Travail

"Un casse-tête": les écoles fermées, la galère des parents qui travaillent ce lundi de Pentecôte

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En ce lundi de Pentecôte férié pour de nombreux salariés mais travaillé en raison de la journée de solidarité, c'est la galère pour certains Français alors que les écoles et les crèches sont fermées.

Qui dit lundi de Pentecôte dit jour férié pour de nombreux salariés! Mais pas tous. Près de 3 Français sur 10 travaillent pour cette journée de solidarité. Problème, tout le monde n'est pas forcément concerné, en commençant par les écoles et les crèches qui seront fermées.

Un vrai casse-tête pour les parents qui vont devoir travailler. C'est le cas de Jérôme qui n'avait pas anticipé un petit détail concernant la garde de sa fille de 4 ans, Léna: "J'avais oublié qu'elle n'avait pas école". C'est une collègue qui lui a appris à la dernière minute: "Je me suis dit 'c'est embêtant effectivement'".

Laisser sa fille chez des amis ou trouver une nounou d'urgence, la question est tranchée pour Sabrina: "C'est ma mère qui la garde. Avoir l'option mamie baby-sitter, c'est faire partie des chanceux et c'est bien pratique".

L'invité de Charles Matin : Pentecôte, le casse-tête de la journée de solidarité - 09/06
L'invité de Charles Matin : Pentecôte, le casse-tête de la journée de solidarité - 09/06
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La "grosse logistique" pour combiner garde d'enfant et télétravail

Impossible de confier son fils à de la famille pour Mathilde, elle s'est donc mise exprès en télétravail pour pouvoir garder son garçon de 5ans: "Ça demande une grosse logistique, c'est un casse-tête chinois. Il faut prévoir le coloriage et certainement un dessin animé pour avoir 1h tranquille".

Concilier télétravail et garde d'enfant c'est tout le problème pour Eric Chevée le vice-président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, la CPME: "Il ne faut pas s'étonner qu'il y ait moins d'activité en France le lundi de Pentecôte. C'est de la poudre aux yeux et c'est de la complication pour les entreprises".

Il préconise de lisser sur l'année la participation à la journée de solidarité avec 1h à 2h supplémentaires chaque semaine par salarié.

Léonie Guibault (avec G.D.)