L’incroyable divorce de Chey Tae-won, PDG sud-coréen condamné à verser 1 milliard de dollars à son ex-épouse

Un divorce qui coûte cher. Un PDG sud-coréen vient d’être condamné à verser un milliard de dollars à son ex-épouse. Et ce n'est pas n’importe quel PDG. Il s'agit du patron du conglomérat SK Group, spécialiste mondial des semi-conducteurs, deuxième producteur mondial de cartes mémoires et premier opérateur de téléphonie mobile en Corée du Sud. Son nom: Chey Tae-won.
La Haute Cour de Séoul l’a condamné jeudi à verser l’équivalent d'un milliard de dollars à son ex-femme au motif que celle-ci, durant leur mariage, "a contribué à accroître la valeur de SK Group et le volume d’affaires de Monsieur Chey". Mais là où ça devient intéressant, c’est que la cour considère que c’est surtout grâce à sa femme que Monsieur Chey a pu entrer sur le marché de la téléphonie mobile en Corée du Sud.
Tout simplement parce que l’épouse, depuis 1988, de Monsieur Chey n’est autre que Roh So-young, dont le père Roh Tae-woo était alors Président de la République. Et si Monsieur Chey a pu, tout au long de ces années, développer un véritable empire familial, c’est grâce à son ex-femme, et grâce à l’influence et au carnet d’adresses de son ex-beau-père. Une belle équipe, en vérité, puisque sa fortune est aujourd’hui évaluée à 4.000 milliards de wons, soit 3 milliards de dollars.
Le milliardaire doit verser un tiers de sa fortune
Résultat : après trente-cinq ans de vie commune, il devra verser un tiers de sa fortune, en sachant qu’un précédent jugement n’avait accordé à Madame Roh qu'un vingtième de sa fortune, soit 150 millions de dollars.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. La Haute Cour de Séoul a aussi fait la morale à Monsieur Chey : elle lui reproche de n’avoir exprimé aucun remords à la suite d’une relation extra-maritale. Il devra donc aussi verser une pension alimentaire de 1,5 million de dollars par an. Cela dit, il n’est pas à plaindre : il lui reste tout de même 2 milliards de dollars de fortune personnelle. De quoi voir venir !
En termes de montant, on est encore très loin du divorce de Bill Gates (Microsoft) qui avait dû partager à parts égales sa fortune de 132 milliards de dollars avec son ex-femme. Ou encore du divorce de Jeff Bezos. Un divorce à l’amiable qui avait permis à son ex-épouse de récupérer 4% du capital d’Amazon, soit à l’époque, en 2019, 35 milliards de dollars (qui en valent aujourd’hui 60 milliards).