Otages à Gaza: pourquoi Biden, Macron, le Hamas "cherchent à gagner du temps" avant l'assaut de Tsahal

Au moins 220 personnes sont toujours retenues en otage dans la bande de Gaza après l'attaque du Hamas du 7 octobre. Et alors qu’Israël continue ses bombardements en préparation d'une attaque terrestre, les Occidentaux tentent de retarder l'échéance.
Car "dès que l'opération sera lancée, beaucoup d'otages vont périr du fait même de cette opération", craint ce mardi sur RMC et BFMTV, le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'école de guerre.
"Joe Biden aurait obtenu le recul de l'attaque terrestre"
Pour éviter la mort de certains otages binationaux, les Occidentaux tentent de négocier leur libération avant l'attaque de Tsahal. "Il y a une volonté de faire quelque chose et le sentiment d'être dans une impasse. C'est ce qu'ont compris les dirigeants occidentaux, Joe Biden aurait obtenu le recul de l'attaque terrestre et on peut imaginer qu'Emmanuel Macron va faire la même chose. Sauver des otages, cela se fera avant", poursuit le général.
"Le Hamas libère au compte-gouttes pour aussi gagner du temps. Chacun cherche à gagner du temps dans cette affaire", ajoute Vincent Desportes.
Neuf Français toujours portés disparus
Le général estime également que l'offensive terrestre de Tsahal ne permettra pas "la destruction du Hamas": "Le Hamas c'est d'abord une idéologie avec la destruction d'Israël et cette idée ne sera pas détruite et sera peut-être exacerbée par ces combats", explique Vincent Desportes.
À son arrivée en Israël, Emmanuel Macron a revu le bilan des Français portés disparus à la hausse, en assurant que les autorités étaient toujours sans nouvelles de 9 d'entre eux. Ils pourraient être retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza ou avoir été tués et leurs dépouilles toujours pas identifiées.