Qui est Airyn de Niro, la fille transgenre du célèbre acteur Robert de Niro?

Ayrin, la fille de Robert De Niro, a révélé sa transidentité dans une interview à la revue "Them".

Airyn de Niro, la fille du célèbre acteur Robert de Niro, a décidé de prendre la parole et la lumière, pour incarner un combat loin d’être anodin, dans l’Amérique de Donald Trump. Airyn est née il y a presque 30 ans, dans un corps de garçon, et avec un frère jumeau, Julian. Un corps dans lequel elle raconte avoir souffert toute sa vie, jusqu’à entamer une transition hormonale, à l’automne dernier.

Si elle a décidé de prendre la parole, c'est parce que la presse people l’a poursuivie, publiant des photos volées dans le Daily Mail en mars dernier. Traitée de “Nepo baby”, accusée de tout devoir à son père et moquée pour son look et ses cheveux roses.

Voilà pourquoi elle a choisi de s’exprimer dans un magazine LGBT, “Them”. “Ils m’ont rappelé que les gens ne savent rien de moi. J’étais visible, dit-elle, mais je pense qu’on ne m’avait pas encore vue.”

"Fuck Trump"

Elle se dévoile donc, raconte avoir souffert de dysmorpho-phobie, cette obsession pour les défauts perçus de son corps. “On m’a toujours dit que j’était trop ceci ou pas assez cela… trop grosse, pas assez mince… trop féminine, pas assez masculine”, raconte-t-elle.

Aujourd’hui, elle qui est mannequin et comédienne, espère pouvoir être une “source d’inspiration”, faire changer le regard sur les personnes transgenre. Et cela dans une Amérique qui a plutôt tendance à reculer sur ces questions. Donald Trump vient d’interdire aux transgenres de travailler dans l’armée, il est aussi revenu sur une mesure de Joe Biden qui permettait de délivrer des passeports X ne mentionnant pas le genre de naissance.

Airyn rejoint donc son père dans son combat contre le président américain. Robert de Niro a toujours été hostile envers Donald Trump. Il avait ouvertement lancé “Fuck Trump” en 2018 lors des Tony Awards, les récompenses du théâtre américain. L’an dernier, il est aussi venu sous les fenêtres du palais de justice où se tenait le procès de Donald Trump.

Sébastien Krebs