Disparition d'Emile: un mois après, au Vernet, la vie reprend son cours malgré l'absence de réponses

Cela fait un mois jour pour jour qu’Emile, un petit garçon de deux ans et demi, a disparu dans la commune du Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. L’enfant a été aperçu pour la dernière fois samedi 8 juillet, à 17h15, seul, dans une rue du hameau du Haut-Vernet.
Et si l’attente d’un dénouement est grande, Le Vernet tente, un mois après, de retrouver une certaine normalité. La fête de la transhumance prévue ce mardi est maintenue et d’autres festivités sont programmées les 13, 14 et 15 août.
Du monde aux tables du bistrot, des enfants qui jouent dans les rues… Le Vernet est devenu un village presque normal, pour Pierre, un de ses habitants.
“Ça ne pèse pas particulièrement. La vie a repris, c’est l’été, les touristes sont là, ils jouent aux boules. Moi, je n’y pense plus”, indique-t-il.
Assise en terrasse, sur la place principale du village, une autre habitante, Agnès, sirote sa grenadine. “C’est vrai que la vie reprend et ça soulage. Personnellement, je suis moins perturbée que les premiers jours”, confie-t-elle.
La famille s'est constituée partie civile
Même si elle l’avoue, quand les habitants, en petits groupes se rassemblent le temps d’un apéro, d’un repas ou d’une partie de pétanque, la disparition d’Émile est vite abordée. “C’est sûr que j’y pense toujours. On ne peut pas s’empêcher de se demander ce qu’il s’est passé exactement. On voudrait que ce mystère soit résolu”, indique-t-elle.
Un besoin de réponses partagé par tous les habitants du Vernet, et notamment le maire, François Ballique.
“Je fais confiance à la justice. Je sais qu’ils ont mobilisé un maximum de moyens. J’espère que ce sera efficace pour découvrir la cause de cette disparition”, assure-t-il.
La famille du petit garçon s’est-elle constituée partie civile et va désormais pouvoir accéder au dossier de sa disparition et être informés du déroulement de la procédure.