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La mystérieuse disparition d'Emile, deux ans et demi, au Vernet

Emile, un petit garçon de deux ans et demi, a disparu au Vernet, un village des Alpes-de-Haute-Provence, le samedi 8 juillet. En fin d’après-midi, ce jour-là, il a été aperçu par des témoins à proximité de la maison de vacances de ses grands-parents. Mais ensuite, sa trace a été perdue et aucun élément d’explication sur sa disparition n’a émergé dans les jours qui ont suivi. Emile n’était pas seul chez ses grands-parents, puisque plusieurs de ses oncles et tantes, et de ses cousins, étaient également présents. Après quatre jours de recherches intensives au Vernet, menées par les forces de l’ordre avec l’aide des habitants et avec des chiens Saint-Hubert extrêmement performants dans ce type de missions, les battues et les opérations ont été stoppées. Les gendarmes ont pris seuls la main pour étudier toutes les pistes. Le procureur de la République de Digne-les-Bains n’écarte aucune hypothèse. La famille d’Emile est originaire de La Bouilladisse, un village à quelques kilomètres de Marseille.

Alors que les proches du petit garçon ont été relâchés après 48 heures de garde à vue, la piste intrafamiliale "n'est pas encore refermée", a annoncé jeudi le procureur. La piste criminelle est en tout cas privilégiée au regard du "traumatisme facial violent" subi par le crâne. Une "sidération totale" pour cette habitante du Haut-Vernet.

Bauer : "L'enquête ne piétine pas, elle commence d'un point de vue pénal"

Bauer : "L'enquête ne piétine pas, elle commence d'un point de vue pénal"

Alain Bauer, professeur de criminologie, à propos de la disparition d'Emile au Vernet, dans "Apolline Matin" sur RMC et RMC Story : "L'enquête ne piétine pas, elle commence. On entre dans les quatre hypothèses : la fugue, l'enlèvement, l'accident dissimulé, l'homicide ou l'assassinat. Les enquêteurs progressent lentement comme dans les affaires Esquivillon ou Daval. Les gens reçoivent la disparition d'un enfant de différentes façons. La famille fait évidemment partie des hypothèses."

Rollang : "Le volume des effectifs engagés et leurs compétences auraient dû permettre de trouver Emile"

Rollang : "Le volume des effectifs engagés et leurs compétences auraient dû permettre de trouver Emile"

Marc Rollang, capitaine de gendarmerie et porte-parole de l'association Gendarmes et Citoyen, fait le point sur les recherches du petit garçon Emile, disparu dans les Alpes-de-Haute-Provence samedi, dans "Apolline Matin" sur RMC et RMC Story : "On arrive à un premier aboutissement de l'enquête. Les recherches menées avec méthodologie et rigueur n'ont pas permis de découvrir l'enfant. Avec les recherches mises en place on aurait dû le retrouver, mort ou vivant. Cela laisse présumer qu'il y a autre chose. Les éléments pour mettre en place l'alerte enlèvements ne sont pas réunis "