Disparition de Maëlys: "Tant qu'il y a une possibilité on se doit de l'exploiter le plus loin possible"
Les recherches sur le terrain pour tenter de retrouver Maëlys vont reprendre ce jeudi matin. Une soixantaine de gendarmes vont à nouveau ratisser la commune de Pont de Beauvoisin, et sonder les lacs et les cours d’eau. Cela fait quatre jours déjà que les enquêteurs sont à la recherche de Maëlys. La petite fille de 9 ans a disparu dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’elle assistait avec ses parents à un mariage dans une salle des fêtes à Pont-de-Beauvoisin dans l’Isère.
"Un petit pont, vous allez voir en-dessous"
Ils sont une soixantaine de gendarmes alignés. Silencieux. Les yeux rivés sur leur chef. Qui délimite les zones de recherche et donne les consignes: "Tout point particulier, un petit pont, vous allez voir en-dessous. S'il y a des roseaux, on regarde bien aux alentours des étangs. C'est bien reçu? En avant!".
Cette zone autour de la salle des fêtes du mariage a déjà été ratissée par les gendarmes. Mais le Capitaine Cédric Sommen veut persévérer, encore et encore. "Il suffit que quelqu'un soit chanceux, que quelqu'un qui a un flair un peu plus développé soulève telle pierre plutôt qu'une autre… Tant qu'il y a une possibilité, une probabilité, on se doit de l'exploiter le plus loin possible pour la famille et la demoiselle".
"Tout peut être important"
La zone est boisée, escarpée, remplie de ronces. Les gendarmes progressent lentement. Soulève les branches mortes, secoue les arbustes, fouille dans les crevasses. "On essaie de chercher au maximum. Tout peut être important", glisse un gendarme. Mercredi, rien d’important n’a été découvert. Aucune trace ni aucun indice qui pourrait enfin mettre les gendarmes sur une piste.