Chessy: la femme d’un policier reconnue et violemment agressée, quatre jeunes femmes jugées

La compagne d'un policier a été agressée par quatre jeunes femmes, âgées de 16 à 20 ans, ce mardi 13 février, dans le RER A en direction de Chessy (Seine-et-Marne). D’après le parquet de Meaux, les suspectes s'étaient déjà montrées menaçantes envers le compagnon de la victime, un fonctionnaire de police membre de la brigade des réseaux franciliens (police des transports).
La victime de 33 ans, qui était avec son fils au moment des faits, affirme souffrir d'une douleur au bras et d'une coupure au niveau de la main et s'est vue prescrire deux jours d'ITT. L’enfant, lui, n’a pas été blessé.
"Être famille de policier, c’est avoir une cible dans le dos"
Toujours selon le parquet, ces quatre Bosniaques sans domicile déclaré auraient visé la femme pour se venger de son compagnon policier.
Ces quatre femmes, connues pour être des pickpockets, l’ont insultée puis l’ont rouée de coups. "On sait que tu es femme de policier", a lancé l'une d'entre elles en référence à son compagnon, qui les avait arrêtées à plusieurs reprises pour vols à la tire. Une vengeance préparée selon José Joachim, délégué Alliance de la Brigade des réseaux Franciliens.
“Ce collègue, dans le cadre d’un déplacement privé avec sa compagne, avait croisé ces jeunes filles sur le réseau. Il n’avait pas imaginé que ces jeunes filles, qui sont de très bonnes physionomistes, recroiseraient son épouse dans les transports en commun et se souviendraient d’elle”.
La victime, toujours en état de choc, souffre de nombreux hématomes. Une agression très violente et ciblée qui est de plus en plus courante.
“La haine anti-flic est tellement grandissante qu'aujourd'hui, être famille de policier, c’est avoir une cible dans le dos. C’est notamment pour ça que les enfants de policiers, on leur demande de ne pas le mentionner”, déplore Perrine Sallé, porte-parole de l'association Femmes des forces de l'ordre en colère.
Les quatre agresseuses présumées, deux mineures et deux majeures, seront jugées ce vendredi après-midi pour violences en réunion, devant le tribunal judiciaire de Meaux.