DIRECT. Mort du petit Émile: quatre personnes, dont ses grands-parents, placées en garde à vue

Emile, un petit garçon de 2 ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023 au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents. - Famille
- Quatre personnes ont été placées en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre". Il s'agit de ses grands-parents et deux de leurs enfants majeurs.
- L'avocate des grands-parents, Me Isabelle Colombani, a confirmé leur placement en garde à vue. "Je n'ai aucun commentaire à faire, je viens de l'apprendre", a-t-telle déclaré.
- Émile avait disparu en juillet 2023, dans le hameau du Haut-Vernet alors qu'il était en vacances dans la maison secondaire de ses grands-parents.
Les grands-parents maternels du petit Emile en garde à vue: ce que l'on sait de la famille
Les grands-parents du petit Emile et deux de leurs enfants majeurs ont été placés en garde à vue ce mardi 25 mars: voici ce que l'on sait de cette famille nombreuse et catholique traditionaliste revendiquée.
Un véhicule et une remorque à cheval saisis
En fin de matinée, des enquêteurs sont repartis de chez les grands-parents d'Emile à La Bouilladisse avec un véhicule SUV, apparemment le véhicule des grands-parents, et une remorque à cheval.
Le domicile des grands-parents perquisitionné
Une perquisition est en cours au domicile des grands-parents, à La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, selon des informations du Parisien.
Philippe et Anne Vedovini ont été interpellés par les gendarmes à leur domicile, peu après 6 heures ce mardi matin.
Le Haut-Vernet, un lieu de rencontre familial pour les proches de l'enfant
Philippe et Anne Vedovini, parents de la mère d'Émile, avaient en charge l'enfant quand il a disparu. Le grand-père a été interpellé ce mardi matin sur son lieu de travail.
Ce dernier avait confié qu'il était en train de bricoler dans sa voiture, quand Émile a échappé à sa surveillance. Philippe Vedovini a ensuité activement participé aux battues citoyennes.
Marie, la maman d'Émile, est l'aînée d'une fratrie de 9 frères et soeurs. Quand son fils a disparu, il était avec ses cousines et ses cousins. La résidence secondaire des grands-parents était un lieu de rencontre familial.
Le crâne et les dents d'Émile découverts en mars 2024
Le petit Émile avait disparu le 8 juillet 2023 alors qu'il se trouvait en vacances chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de "ratissages judiciaires", aucune trace de l'enfant n'avait été retrouvée. Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte fin mars 2024 par une promeneuse du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.
Des interpellations à la suite "des investigations réalisées ces derniers mois"
L'enquête pour résoudre cette affaire dure depuis près de deux ans et n'a jamais cessé.
"Ces placements en garde à vue s'inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois", détaille le procureur de la République.
"Les enquêteurs procèdent par ailleurs à des opérations criminalistiques en divers lieux du territoire", ajoute le magistrat qui précise qu'"une nouvelle communication interviendra à l'issue des actes en cours".
Ses grands-parents en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre"
Bonjour et bienvenue à toutes et à tous pour suivre ce direct commenté de l'affaire de la mort du petit Émile.
Les deux grands-parents maternels de l'enfant disparu en juillet 2023, et deux de leurs enfants majeurs, ont été placés en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre". Cette dernière peut durer jusqu'à jeudi matin.
"Ce matin, 25 mars 2025, Philippe Vedovini et son épouse, grands-parents d'Emile Soleil, ainsi que deux de leurs enfants majeurs, ont été placés en garde à vue des chefs d'homicide volontaire et recel de cadavre par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille", déclare le procureur Jean-Luc Blanchon dans un communiqué transmis à l'AFP.