Eure: un fourgon pénitentiaire attaqué, au moins deux agents tués et un détenu en fuite

Au moins deux agents ont été tués ce mardi lors de l'attaque d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure. Un détenu est en fuite.

Un convoi de deux véhicules pénitentiaires a été attaqué par un commando d’hommes armés qui a tiré sur les agents pénitentiaires, ce mardi vers 11h au péage d'Incarville (Eure), sur l'autoroute A13. Une voiture est venue les percuter de face, puis les malfaiteurs ont ouvert le feu sur les surveillants.

Bilan: au moins deux agents pénitentiaires tués et trois autres grièvement blessés d’après le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti.

"Un convoi pénitentiaire a été attaqué dans l’Eure. Deux de nos agents pénitentiaires sont décédés, trois sont gravement blessés. Toutes mes pensées vont aux victimes, à leur famille et à leurs collègues", a écrit le garde des Sceaux sur X (ex-Twitter) ce mardi à la mi-journée.

Pronostic vital engagé pour deux agents

En début d'après-midi, Eric Dupond-Moretti a annoncé que le pronostic vital de deux agents était engagé. "Tout, je dis bien tout, sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime ignoble. Ce sont des gens pour qui la vie ne pèse rien. Ils seront interpellés, ils seront jugés et ils seront châtiés à la hauteur du crime qu'ils ont commis", a affirmé le ministre de la Justice.

"Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin que justice soit rendue au nom du peuple français. Nous serons intraitables", a aussi écrit Emmanuel Macron sur X (ex-Twitter).

Vaste dispositif de recherche

Le commando a réussi à faire évader le prisonnier et à prendre la fuite. De sources proches de l'enquête, l'homme en fuite se nomme Mohamed A. Il était au tribunal de Rouen ce mardi matin et devait ensuite réintégrer la prison d'Evreux. Il n'était pas "DPS", c'est-à-dire détenu particulièrement signalé.

Les gendarmes ont lancé un vaste dispositif de recherche avec notamment l’appui du GIGN pour retrouver les auteurs de cette attaque mortelle. L’enquête est confiée à la section de recherches de Rouen.

LP avec Guillaume Biet