Mort d’Émile: de nouveaux ossements retrouvés par les gendarmes

Selon les informations du Parisien, de nouveaux ossements appartenant à Émile ont été retrouvés la semaine dernière par les gendarmes de la section de recherches de Marseille près du hameau.
Une centaine de gendarmes restaient mobilisés ces derniers jours au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), en quête de nouveaux indices pouvant expliquer les circonstances de la mort du petit garçonnet, disparu en juillet, dont une partie des ossements et les vêtements ont été retrouvés depuis samedi 30 mars.
L’analyse des nouveaux ossements est toujours en cours par les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) dans leurs locaux à Pontoise (Val-d’Oise). Pour le moment, toujours aucun indice ne permet de privilégier une piste.
Si les experts de l’IRCGN sont repartis du Haut-Vernet entre samedi et dimanche, estimant être allés au bout de ce qu’ils pouvaient réaliser sur le terrain, d’après le Parisien, il n’est pas exclu qu’ils reviennent sur place.
"Tout est possible"
Pour rappel, les premiers ossements confirmant la mort du petit Émile ont été retrouvés par une promeneuse le 30 mars dernier. Le lieu de découverte des vêtements et ossements -une partie du crâne et des dents- de l'enfant se situe à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.
Mais personne ne peut affirmer que le crâne d'Émile et ses vêtements étaient à cet endroit depuis sa disparition le 8 juillet. Ils ont pu être "ramenés par une personne humaine, un animal ou bien les conditions météo", comme l'expliquait lundi 1er avril la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant.
Car la zone avait été fouillée, avec des chiens pisteurs et des hélicoptères dotés de caméras thermiques, lors des battues organisées juste après la disparition.
"Tout est possible. Il peut avoir roulé sous une pierre dans un endroit qui était vraiment inaccessible. Mais tout a été ratissé et ce qui me paraît le plus bizarre, c'est que les chiens n'aient pas retrouvé sa trace", a témoigné auprès de l'AFPTV Stéphane Kohler, un habitant du Vernet de 49 ans.
"La topographie ici au Vernet est vraiment particulière, on a beaucoup de ravins, des pentes escarpées, des ronces, la végétation en été est très fournie (...). Oui, on peut imaginer que l'enfant se soit retrouvé, en cas de chute dans un trou, sous une pierre recouvert par des ronces. Et dans une configuration telle qu'un drone thermique n'ait pas pu l'identifier", a également estimé Magali Lamy, 48 ans, autre habitante du Vernet.