RMC
Faits divers

Mort d'Emile: le corps retrouvé "dans un lieu désert où personne ne passe" assure le maire du Haut-Vernet

placeholder video
Le corps du petit Émile, deux ans et demi, a été retrouvé 9 mois après, à deux kilomètres du lieu de sa disparition. Sur RMC, le maire du Haut-Vernet évoque un lieu "désert", fréquenté uniquement à l'occasion par des bergers et des chasseurs.

Les recherches reprennent ce lundi 1er avril après la découverte d'ossements appartenant au petit Émile, deux ans et demi, disparu en juillet dernier. La découverte a été faite par une promeneuse, à 2 kilomètres du domicile des grands-parents où le petit garçon a été vu la dernière fois le 8 juillet dernier.

C'est sur un petit chemin forestier, peu emprunté et difficile d’accès que cette randonneuse a retrouvé des ossements, un crâne et des dents, qui ont été immédiatement analysés et identifiés comme appartenant au petit Émile.

La zone avait pourtant été fouillée par les gendarmes et les volontaires mobilisés en juillet dernier pour retrouver l'enfant. Des équipes cynophiles, un hélicoptère et des drones avaient même été mobilisés en vain.

Témoin RMC : François Balique - 01/04
Témoin RMC : François Balique - 01/04
7:03

"Ni habitation, ni construction"

Ce lundi sur RMC et RMC Story, le maire du Haut-Vernet François Balique assure ne pas connaître le lieu exact de la découverte mais connaît le site, "un site relativement éloigné du hameau et peu fréquenté".

"Ce sont essentiellement des lieux de chasse. Des troupeaux passent quelques fois et une coupe de bois y a été faite à l’été au sein d’une propriété communale. C’est un lieu désert, personne ne passe, il n'y a ni habitation ni construction", assure l'élu.

Aujourd'hui, François Balique est persuadé qu'aucun habitant du hameau du Haut-Vernet ne peut être impliqué dans la mort du petit Émile: "Personne n’est capable d’un tel acte", assure-t-il. Le maire ne désespère pas de connaître un jour la vérité dans la mort d’Emile: "Vu les moyens déployés j’ai toujours été convaincu que la gendarmerie trouverait la solution. On sait aujourd’hui qu’Emile nous a quitté mais on ne sait pas comment", conclut-il.

Guillaume Dussourt Journaliste BFMTV-RMC