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Nîmes: un enfant de 10 ans tué par balles dans une fusillade

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Un enfant de 10 ans est mort dans la nuit de lundi à mardi dans le quartier Pissevin comme l'a révélé Actu 17, des informations que RMC est en mesure de confirmer.

Un enfant de 10 ans est mort par balles à Nimes dans une fusillade. L'enfant a été touché par des tirs d'armes à feu dans le quartier Pissevin, un quartier défavorablement connu pour le trafic de drogue.

Son oncle de 28 ans a également été touché par balles, mais ses jours ne sont pas en danger. C'est lui qui avait amené son neveu de 10 ans à l'hôpital.

Il a expliqué qu'il était en train de garer sa voiture, avec ses 2 jeunes neveux de 10 et 7 ans à bord, au pied de l'immeuble où il vit et où est installé un point de deal, quand un homme encagoulé a ouvert le feu. Pris de panique, il a redémarré dans la foulée et a foncé en direction de l'hôpital.

L'oncle pas du tout connu des services de police pour des affaires de drogue

Une enquête en cours alors que le tireur est en fuite. Le chauffeur de la voiture n'est pas du tout connu de la police pour des affaires de drogue. Selon les informations de BFMTV que RMC a pu confirmer, l'oncle de la victime est un militaire qui venait de rentrer de mission.

Selon une enquête de voisinage il y aurait au moins 4 tireurs. Une cinquantaine de douilles de différents calibres retrouvées sur place et un véhicule Mégane, signalé volé et semblable a celui des tireurs, a été retrouvé a proximité des lieux du drame.

La préfecture du Gard confrontée au trafic de drogue

A Nîmes, il y a un contexte de violences armées ces derniers jours car la nuit précédente deux adolescents de 14 et 15 ans avaient été la cible de tirs sans que le lien entre ces deux affaires ne soit encore avéré.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin estime que cela "semble être un réglement de comptes entre trafiquants".

"C’est un immense drame qui ne restera pas impuni. La police a déjà interpellé de nombreux trafiquants ces dernières semaines et va intensifier sa présence avec fermeté", a-t-il réagi sur X (ex-Twitter).

Selon des chiffres de l'ancien procureur de Nîmes, Eric Maurel, une quinzaine de règlements de compte avaient fait huit morts à Nîmes en 2020 et trois en 2021, la plupart dans les quartiers de Pissevin, du Chemin Bas et du Mas de Mingue, trois secteurs périphériques de Nîmes constitués de barres d'immeubles et de tours.

J.A. avec G.B.