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Faits divers

Orne: une femme de 52 ans tuée d'un coup de fusil, son époux avoue le tir

(photo d'illustration)

(photo d'illustration) - Denis Charlet

Un homme a avoué avoir tué sa femme d'un coup de fusil, dans la nuit du 22 au 23 janvier à Bretoncelles dans l'Orne. Il a indiqué "s'être débarrassé de l'arme" et avoir "déposé le corps sans vie de son épouse" dans l'un de leurs véhicules.

Un homme de 54 ans a avoué avoir tué son épouse d'un coup de fusil dans la nuit du 22 au 23 janvier à Bretoncelles, dans l'Orne, et avoir déposé son corps dans l'un de leurs véhicules, selon le parquet d'Alençon et la gendarmerie.

Les secours, alertés par la famille du couple inquiète, ont découvert l'homme "alcoolisé et présentant une blessure importante au niveau de la joue gauche", écrivent dans un communiqué commun la procureure de la République d'Alençon, Laëtitia Mirande et le commandant de groupement de la gendarmerie de l'Orne, le colonel Pierre-Olivier Benech.

Le quinquagénaire, originaire d'Eure-et-Loir, a expliqué "avoir tiré sur son épouse la veille au soir". Il a précisé avoir donné "un coup de fusil à l'encontre de son épouse, puis avoir quitté le domicile en voiture à bord de laquelle il aurait tenté de se donner la mort", ajoutent-ils.

Il a indiqué "s'être débarrassé de l'arme" et avoir "déposé le corps sans vie de son épouse dans un second véhicule stationné devant l'habitation familiale".

La victime touchée à la gorge et à l'épaule

Dans ce véhicule, les techniciens en identification criminelle ont découvert "plusieurs sacs de grandes tailles dont l'un contenait le corps sans vie d'une femme née en 1972 identifiée comme l'épouse du mis en cause". L'autopsie a permis de confirmer que le tir mortel a touché la victime au niveau de la gorge et de l'épaule droite.

Selon les constatations des enquêteurs, les faits se sont déroulés à l'intérieur de la maison, tandis que la tentative de suicide du présumé auteur a bien eu lieu dans sa voiture.

L'enquête pour homicide volontaire sur conjoint a été confiée à la brigade de recherches de Mortagne-au-Perche avec le soutien de la section de recherches de Caen.

En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a annoncé début janvier le chiffre de 94 féminicides en 2023, contre 118 en 2022, une baisse accueillie avec prudence par les associations féministes.

La rédaction avec AFP