Philippe Poutou? "A mon avis, ça fait bien longtemps qu’il n’a pas vu un ouvrier", lance David Rachline

Invité dans Bourdin Direct jeudi matin, David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, a réagi aux propos de Philippe Poutou (NPA) tenus lors du Grand Débat entre les 11 candidats mardi 4 avril.

Mardi, lors du grand débat entre les 11 candidats à la présidentielle, Philippe Poutou a attaqué frontalement Marine Le Pen, la candidate du Front national. Une sortie que ne digère pas David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen et invité dans Bourdin Direct. 

"Ça s’appelle un petit buzz, mais sur le fond il n’y a rien du tout. Il y a quelqu’un qui se réfugie dans l’insulte parce qu’il n’a aucune proposition. Ce n’est pas lui qui porte la voix des ouvriers en ne faisant même pas 1% des voix. Les ouvriers ont très bien compris que ces gens-là les avaient trahis. Quand on est contre la nation, contre les protections aux frontières, alors on trahit les ouvriers. C’est le cas de monsieur Poutou de manière extrêmement claire et à mon avis, ça fait bien longtemps qu’il n’a pas vu un ouvrier. Il est surtout syndicaliste, il va sans doute dans sa permanence syndicale mais très peu au boulot. Il faudrait regarder son nombre d’heures de permanence syndicale qui doit être assez élevé. Quant à la problématique ouvrière elle est sérieuse, on ne caricature pas les positions de cette manière-là. Il y a besoin de protection, de frontière, de patriotisme économique, eux proposent tout le contraire".

Le directeur de campagne de Marine Le Pen est également revenu sur les révélations du "Canard Enchaîné", portant sur des emplois fictifs présumés du Front national au conseil régional du Nord-pas-de-Calais. "J’étais conseillé municipal de Fréjus et salarié dans le Nord-Pas-de-Calais. Vous savez l’avion et le TGV ça va vite, et avec internet il est possible de faire beaucoup de choses à distance. Ce qui est plus problématique, c’est que cette affaire qui a sept ans sorte 15 jours avant les élections. C’est un contrat de quelques mois et ça se règle en une demi-journée normalement. Ça n’a aucun sens, à part peut-être de mettre sur écoute le directeur de campagne de la principale opposante au parti du système".

Bourdin Direct avec A. B.