Tarbes: une coach sportive retrouvée morte, son ex-conjoint s'est suicidé

Police (illustration) - JOEL SAGET-AFP
Sa disparition avait été signalée par sa fille dès samedi. Le corps sans vie d'une coach sportive de 41 ans a été découvert ce dimanche soir vers 20 heures par les policiers, à Laloubère, près de Tarbes, selon les informations recueillies par RMC. Près d'elle, les enquêteurs ont également retrouvé le corps de son ex-conjoint, pendu à un arbre. Les policiers privilégient la thèse d'un meurtre, suivi d'un suicide.
L'ex-compagnon déjà mis en cause dans une affaire d'assassinat
Le couple était séparé depuis un mois. Mais ces deux derniers jours, l'ex-conjoint venait chercher la mère de famille à la sortie de son travail, dans une salle de sport. Aucun antécédent de violences conjugales n'avait été signalé entre eux. En revanche, l'ancien compagnon avait déjà été mis en cause dans une affaire d'assassinat.
"D'après les premières constatations, la thèse privilégiée est celle de l'homicide par conjoint, suivi du suicide par pendaison. Elle est vraisemblablement décédée de blessures à l'arme blanche au niveau de la gorge", a déclaré à l'AFP la procureure de Tarbes, Bérangère Prud'Homme.
L'ex-compagnon était sorti de prison en 2020, après avoir été condamné par la cour d'assises de l'Indre pour homicide, a précisé la magistrate.
Selon les informations de France Bleu, l'homme avait été condamné en octobre 2006 par la Cour d'assises de l'Indre à 25 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de son ex-compagne. Il lui avait roulé dessus avant de la poignarder à une trentaine de reprises.
Le commissariat de Tarbes avait lancé un appel à témoins après la disparition de cette coach sportive. "Audrey est passionnée par son métier, elle est toujours souriante et pleine d'énergie. Il est impensable qu'elle puisse disparaître de son plein gré. Elle aime son travail et les gens. Elle a beaucoup d'amis et est très appréciée de tout le monde. Dès qu'il y a une animation, elle est volontaire. Et surtout, elle adore ses deux filles", indiquait un collègue à La Dépêche.