"Il vivait à côté": le choc à Vivonne après l’arrestation d’un suspect dans la mort d'Agathe Hilairet

Un homme a été interpellé mercredi à Vivonne dans l'enquête sur la mort de la joggeuse, Agathe Hilairet. Connu des services de police, il venait de sortir de prison. Sur place, les habitants sont soulagés de l'avancée de l'enquête.

Un homme a été interpellé mercredi et placé en garde à vue pour des chefs de "meurtre" et "viol" dans l'enquête sur la mort d'Agathe Hilairet. La jeune femme de 28 ans avait disparu le 10 avril alors qu'elle était partie courir depuis le domicile de ses parents à Vivonne, près de Poitiers. Son corps avait été retrouvé par un promeneur début mai dans un sous-bois.

L'interpellation de cet homme, a eu lieu dans un logement en plein centre-ville de Vivonne, sous le regard stupéfait de ses voisins. Une interpellation au petit matin, qui a stupéfait Bernard voisin, du domicile du suspect.

“Ça fait drôle de savoir, si c’est vraiment lui, qu’il vivait à côté de chez nous”, indique-t-il.

D’après les premiers éléments, le gardé à vue, âgé d'une cinquantaine d'années, venait de sortir de prison et habitait Vivonne depuis peu de temps. Pierre, qui réside dans la commune, est soulagé. “Je pense que les gens d’ici vont se sentir un petit peu plus en sécurité sachant que l’enquête avance et suit son cours”, assure-t-il.

Soulagement dans la commune

D'autant que ce père de famille avait renforcé la surveillance de ces enfants depuis la disparition d'Agathe: "On les a équipés de petits GPS même pour aller à l’école et en revenir. C’est sûr que de suite, on se sent un peu plus visé forcément quand ça arrive à côté de chez vous", pointe-t-il.

Une affaire qui est aussi restée, ces derniers mois, dans la tête de Justine. Elle n'espère désormais qu'une chose avec cette interpellation. "J’espère que c’est la bonne personne et que justice soit faite", indique-t-elle.

D'après une source proche de l'enquête l'homme interpellé hier est inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.

Constance Bostoen et Alfred Aurenche avec Guillaume Descours