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Police-Justice

L'ensemble de la classe politique condamne l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron

Une boutique "Jean Trogneux" à Amiens.

Une boutique "Jean Trogneux" à Amiens. - DENIS CHARLET / AFP

Après l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron lundi à Amiens, l'ensemble de la classe politique a condamné unanimement ces violences.

Condamnation unanime de l'ensemble de la classe politique après l'agression de Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron lundi à Amiens.

À commencer par le président de la République, Emmanuel Macron. Depuis Reyjkavik, il a dénoncé "des actes insupportables et inqualifiables". "La violence n'a pas sa place en démocratie (...) aucune forme de violence ne se justifie", a-t-il affirmé.

"Il a été confronté à la brutalité, à la violence, à la bêtise et avec beaucoup de courage, ce jeune papa s'est interposé pour protéger sa boutique", a ajouté le chef de l'État.

Frappé aux bras, aux jambes et à la tête

C'est notamment à la suite de l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 que les faits se sont produits. Alors que des individus avaient entreposé des poubelles devant son commerce, il a décidé d'intervenir. C'est là que les coups ont été portés, il a été frappé aux bras, aux jambes et à la tête.

Pour Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, "c'est terrible". "Je condamne absolument. Régler des conflits par ce type de méthodes, c’est juste scandaleux. Je condamne fermement et ça m’inquiète", a-t-il ajouté.

"Je condamne tout recours à la violence, contre un élu ou contre sa famille. Un élu doit pouvoir prendre des positions politiques sans craindre pour sa sécurité ou celle de sa famille", a affirmé, de son côté, Cyrielle Chatelain, députée écologiste - Nupes.

Pour Sandra Regol, députée écologiste - Nupes, "il y a une montée de la violence et il est temps qu’on réagisse collectivement".

"Une condamnation sans appel"

Ce climat de violence est aussi ressenti par Laurent Jacobelli, député Rassemblement national: "Aucune agression ne devrait plus être tolérée. On le voit, des maires et des proches d’élus se font agresser, il y a un climat de violences qui est dû à un manque de dialogue et à une démocratie grippée, mais il n’y a rien qui puisse la justifier. Donc c’est une condamnation sans appel."

"Je pense que ce type d’agissements doit être sévèrement sanctionné par la justice. Il n’y a jamais aucune excuse à un acte d’agression à l’égard d’un élu de la République", ajoute Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale.

Jean-René Cazeneuve, député Renaissance, appelle lui à "un sursaut national". "C’est terrible ce qu’il se passe. On voit toutes les menaces qui ont été faites sur les familles des députés [...] il faut absolument que tous les démocrates de ce pays se mobilisent et disent 'assez', à ces hommes politiques et à ces partis qui mettent de l’huile sur le feu, qui proposent que l’Assemblée nationale devienne une ZAD et qui poussent à la violence dans les manifestations. Il faut vraiment que toute la société française se mobilise sinon on va vers des drames tels que celui-là", a-t-il précisé.

Hélène Terzian et Astrid Bergere