Mort d'Émile: deux traces d'ADN humaines et inconnues détectées

Deux traces partielles d'ADN humaines et inconnues ont été détectées à partir de l'analyse des ossements et vêtements d'Émile, retrouvés au printemps dernier, rapporte ce vendredi 29 novembre Le Figaro, confirmant une information d'RTL. D'après des sources concordantes citées par la radio, les ADN sont "étrangers à celui d'Emile et à ceux de sa famille". "Il est certain qu’elles n’appartiennent pas à un membre de la famille de l’enfant", abonde Le Figaro.
Le petit Émile avait disparu le 8 juillet, alors qu'il venait d'arriver pour les vacances d'été chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, rattaché au village du Vernet, à 1.200 mètres d'altitude, rappelle l'AFP.
Le crâne découvert par une randonneuse en mars
Pendant neuf mois, l'enquête n'avait rien donné de concret, jusqu'à la découverte le samedi 30 mars par une promeneuse du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte.
Les juges d'instruction, qui pilotent l'enquête à Aix-en-Provence, avaient déployé dans la foulée des dizaines de gendarmes sur le terrain, notamment des spécialistes de "l'ingénierie scène de crime", des anthropologues et deux équipes cynophiles de recherches de restes humains, a précisé le parquet. Ils avaient pu retrouver des vêtements et un petit bout d'os, dans la même zone, en contrebas de là où avait été découvert le crâne.
Pour autant, ces découvertes n'ont toujours pas permis d'expliquer la mort de l'enfant et des expertises poussées s'étaient poursuvies à Pontoise, à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).