RMC
Police-Justice

Professeur tué à Dunkerque: ce qui a poussé son épouse à passer aux aveux en garde à vue

placeholder video
La femme d'un professeur de Dunkerque retrouvé mort à son domicile est passée aux aveux ce jeudi en garde à vue. Dans un premier temps, elle avait affirmé que son mari avait été victime d'un cambriolage qui a mal tourné.

C’était au départ un cambriolage qui a mal tourné, l'épouse de Patrice Charlemagne est passée aux aveux ce jeudi face aux policiers. Patrice Charlemagne, professeur d’université de 51 ans, a été tué dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile à Dunkerque, d'une dizaine de coups de couteau.

Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte lundi, confiée à la police judiciaire. Son épouse avait d’abord expliqué avoir été victime d’un cambriolage qui a mal tourné. Mais son discours est désormais tout autre.

Ce sont d’abord plusieurs éléments qui ont intrigué les policiers. Une plaie sur la main de l’épouse qui correspond à l’entaille d’un gant de la maison, mais aussi son discours incohérent, et enfin, les SMS conflictuels avec son mari. Tous ces éléments ont poussé la mère de famille à passer aux aveux.

Incompréhension totale

Pourtant, dans l’entourage de cette auteure de livres pour enfant, personne ne la pensait capable d’une chose pareille. Elle devait d’ailleurs dédicacer le 11 octobre prochain son nouveau livre dans une librairie de Dunkerque. La patronne, qui la connaît bien, n’en revient pas. Elle l’avait vue quelques jours auparavant et décrit une femme gentille, très fusionnelle avec sa fille d’un an et demi.

Ses livres étaient attendus par de nombreux Dunkerquois, explique un autre libraire. Incompréhension totale du côté de ses collaborateurs donc, qui s’inquiètent aussi pour cette petite fille, qui va devoir grandir sans son père, et probablement sans sa mère.

Pierre Bourgès avec Guillaume Descours