Le suspect interpellé sur un site SNCF en Seine-Maritime placé sous contrôle judiciaire

Des agents de la SNCF sur les lieux d'un sabotage, le 26 juillet 2024 à Croiselles, dans le nord de la France - Denis CHARLET © 2019 AFP
L'homme arrêté sur un site de la SNCF à Oissel en Seine-Maritime le week-end dernier, quelques jours après les opérations de sabotage qui ont perturbé des lignes TGV, est placé sous contrôle judiciaire en attendant d'être jugé fin novembre, indique le parquet de Rouen à RMC ce mardi 30 juillet 2024.
La procureure de la République adjoint Aude Helbert écrit dans un communiqué "que l’individu, né en octobre 1995, a contesté toute implication dans des faits de dégradation à l’encontre de la SNCF, expliquant être venu sur ce site non accessible au public pour réaliser du 'street art'".
"Il est présenté devant un juge des libertés et de la détention pour placement sous contrôle judiciaire pour les faits de pénétration, circulation ou stationnement dans une partie de voie ferrée ou de dépendances non publiques et affectées à la SNCF et sera jugé pour ces faits à l’audience du tribunal de Rouen le 28 novembre 2024", précise le communiqué.
Des sabotages
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des câbles de fibre optique passant près des voies et garantissant la transmission d'informations de sécurité aux conducteurs (feux rouges, aiguillages...) avaient été coupés et incendiés à divers endroits du réseau des lignes TGV.
Le sabotage est survenu à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des JO, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu, les uns de rallier la capitale, les autres de partir en vacances, provoquant une pagaille monstre dans les gares vendredi au petit matin.
Lundi, sur France 2, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin a affirmé que les services avaient "identifié un certain nombre de profils qui auraient pu commettre" les sabotages.