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"C'est ridicule": pourquoi la fin du remaniement vire au casse-tête

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Alors que l'équipe gouvernementale complète de Gabriel Attal n'a toujours pas été annoncée, l'incompréhension grandit en coulisses. Les choses devraient se débloquer cette semaine.

Va-t-on bientôt connaître l'intégralité du gouvernement Attal? Quinze ministres délégués et secrétaires d'Etat devraient venir compléter les 14 ministres déjà en exercice. En attendant, Emmanuel Macron et Gabriel Attal détiennent déjà un record, celui du remaniement le plus long de la Ve République, avec 25 jours déjà sans équipe ministérielle complète.

"Les Français ne comprennent pas qu'il n'y ait personne au Logement, à la Santé ou aux Transports" confie un ministre remercié, alors qu'une ministre, elle-même aux manettes, estime que "cela ne tient plus".

Plus personne ne comprend la situation

Selon toute vraisemblance, l'équipe définitive devrait être connue en début de semaine, mais la composition vire au casse-tête. Si l'idée au départ était de permettre à Gabriel Attal de prendre ses marques entre ces deux vagues de nominations, aujourd'hui, plus personne ne comprend la situation.

"Avec le recul, c'est vrai que c'est ridicule", explique un ancien ministre qui participe encore parfois à certains rendez-vous.
Les indiscrets : Gouvernement pas toujours au complet, le casting final vire au casse-tête - 05/02
Les indiscrets : Gouvernement pas toujours au complet, le casting final vire au casse-tête - 05/02
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Le cas Oudéa-Castéra à trancher

Certains membres de l'équipe Borne travaillent et participent donc toujours à des rendez-vous. Et si certains devraient revenir aux affaires, ce ne sera pas le cas de tout le monde. Une dizaine de ministères devraient être supprimés, et sont cités les secrétaires d'Etat à la Mer ou à la Biodiversité.

Moins de places à pourvoir donc, au moment où François Bayrou et Edouard Philippe font pression pour imposer leurs proches. Difficile équation.

Sans parler du cas le plus complexe, celui d'Amélie Oudéa-Castéra. "Médiapart n'est pas près de la lâcher", s'inquiète un proche du chef de l'Etat. La maintenir ou la mettre sous tutelle? Le cas de la ministre de l’Education nationale et des Sports ne serait toujours pas tranché.

Jérémy Trottin (édité par J.A.)