"Ca fait plaisir!": quand Jean-Luc Mélenchon répond avec ironie à une question de Gérald Darmanin

Qui dit anniversaire dit fête et invités exceptionnels. Pour la dernière étape de la tournée des 20 ans des Grandes Gueules, les GG ont reçu sur le plateau installé devant l’Assemblée nationale Gérald Darmanin, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
Et s’ils ne sont pas croisés, les invités ont pu se poser des questions. Premier arrivé, premier servi, c’est le ministre de la Justice Gérald Darmanin qui s’est adressé au chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.
"Pour rassembler la gauche, les candidats à 1 ou 2%, c'est cuit"
"Est-ce que monsieur Mélenchon, avec le discours qu'il a, pense pouvoir rassembler toute la gauche et tous les Français pour gagner la présidentielle? Est-ce qu'il ne pense pas qu'il s'enferme dans l'éternel premier tour parce qu'il a un discours difficile et dangereux qui empêche certains Français de voter pour lui?", a demandé Gérald Darmanin.
"Cela me touche qu'il se préoccupe de l'avenir de la gauche comme ça, ça fait plaisir", a ironisé Jean-Luc Mélenchon en guise de réponse. "Les gens décideront s'ils voudront du candidat ou de la candidate insoumis", a poursuivi le leader de La France insoumise sur un registre plus sérieux.
"Ce qui est sûr, c'est que pour rassembler la gauche, les candidats à 1 ou 2%, c'est cuit", a ajouté le chef de file de LFI sur RMC et RMC Story.
Des amabilités entre Le Pen et Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon a ensuite été invité à poser une question à Marine Le Pen mais n'a pas été très inspiré: "Il faut être courtois: comment ça va madame?", a-t-il lancé. "Cela fait 40 ans qu'on s'affronte, elle a été candidate 3 fois à l'élection présidentielle, moi aussi, donc je vais me contenter de l'aspect humain et je lui demande comment ça va?", a-t-il poursuivi.
La cheffe de file du RN a répondu du tac-au-tac 1h après: "Et bien ça va Jean-Luc, je vois qu'il va bien aussi et je m'en réjouis". Interrogé sur un possible deuxième tour de la présidentielle face au leader de LFI, Marine Le Pen a estimé que c'était une possibilité: "Ce serait cohérent, s'il y a bien deux projets fondamentalement contradictoires, ce sont nos deux projets", a-t-elle ajouté.