Calogero furieux contre le RN: "C’est toute la violence et la vulgarité de l’extrême droite" pour Jérôme Marty (Les Grandes Gueules)

"Scandalisé". Dans un communiqué, Calogero a dénoncé ce lundi l’utilisation de sa chanson "1987" par le RN lors du dernier meeting de campagne de Jordan Bardella pour les élections européennes, dimanche dernier au Dôme de Paris. "A aucun moment, je n'ai donné une quelconque autorisation d'y diffuser ma musique. J'affirme que jamais je ne l'aurais donnée", écrit le chanteur. "Mes chansons ne sont pas faites pour le cadre politique, elles appartiennent au public et seulement au public", ajoute-t-il. Et il se réserve le droit de poursuivre le parti en justice.
Pour le Dr Jérôme Marty, membre des Grandes Gueules sur RMC et RMC Story, "c’est toute la violence et la vulgarité de l’extrême droite qui apparait à travers ça". "Ces gens-là se foutent éperdument de la bienséance, de la politesse et du respect, lance le médecin généraliste. Ils se servent. Et tous les moyens sont bons pour arriver à leurs fins. C’est la même chose que l’affiche avec les gendarmes. Est-ce qu’on va gêner une corporation? On s’en fout, on va se servir et on verra bien après... On n’est pas sur des bases réellement démocratiques. On se sert d’abord et on verra après. C’est ça, la vulgarité."
Calogero s’oppose à toute récupération politique
Barbara Lefebvre estime quant à elle que "la musique, les tubes, ça appartient à tout le monde", même si "d’un point de vue de droit, il faut d’abord demander l’autorisation". "Calogero aurait-il été aussi gêné si Marie Toussaint, Manon Aubry ou Raphaël Glucksmann avaient utilisé sa chanson? Est-il dérangé parce que c’est le RN?", s’interroge l’enseignante. Le chanteur assure qu’il aurait eu la même réaction pour un autre parti: "Je m’oppose fermement à ce que ma musique soit récupérée par quelque parti que ce soit".