RMC
Politique

"Chômage technique sans indemnité", "perte de temps": la suite du remaniement se fait attendre

placeholder video
Depuis la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre et une première salve de 14 ministres, les anciens ministres et leurs équipes attendent impatiemment la suite du remaniement.

Le temps commence à être long pour les ministres qui attendent toujours de savoir s'ils reviendront ou non au gouvernement… Ils ont rendu les clés de leur bureau, leur voiture et leur chauffeur le 9 janvier dernier, jour de la nomination de Gabriel Attal à Matignon, et sont pour beaucoup depuis dans l'attente de la suite du remaniement.

Alors, certains ex-ministres en profitent pour enchaîner les cérémonies de vœux. D'autres bons élèves continuent à montrer à l'Elysée et à Matignon qu'ils travaillent, quand l'un d'eux, impatient, confie ses états d'âme à ses anciens collaborateurs. Car depuis dix jours maintenant, les couloirs de certains ministères sont totalement vides.

Les indiscrets : Des ex-ministres attendent toujours de savoir s'ils vont revenir ou non au gouvernement - 19/01
Les indiscrets : Des ex-ministres attendent toujours de savoir s'ils vont revenir ou non au gouvernement - 19/01
1:31

La surchauffe pour ceux qui travaillent

Et comme les ministres, toutes leurs équipes sont à l'arrêt. "C'est le chômage technique sans indemnité" explique l'un d'eux, qui tue le temps sur Netflix. D'autres, studieux, préparent déjà les premiers jours de leur éventuel retour et vont s'inscrire à France Travail, anciennement Pôle emploi. "Une belle perte de temps" estime une conseillère. Jamais un remaniement en deux temps n'avait été aussi long.

L'équipe définitive devrait être connue avant ou après le discours de politique générale de Gabriel Attal prévu le 30 janvier, soit près de trois semaines de latence pour des ministères comme le Logement, les Transports ou encore le Budget. En attendant, c'est la surchauffe pour ceux qui travaillent. "La tâche est gigantesque avec trois fois moins d'effectifs" confie-t-on dans les couloirs d'un super ministère.

Jérémy Trottin