Gabriel Attal ne demandera pas de vote de confiance et promet "d'appuyer sur l'accélérateur"

Il n'y aura pas de vote de confiance après le discours de politique générale de Gabriel Attal, comme révélé par Le Parisien et confirmé par RMC. S'il est de tradition pour un nouveau Premier ministre de demander la confiance du Parlement, rien dans la Constitution ne l'y oblige.
Nommé le 9 janvier, le nouveau chef du gouvernement devrait tenir son discours la semaine prochaine. Depuis les élections législatives de 2022, il n'y a en effet pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale. La raison pour laquelle Elisabeth Borne n'avait elle non plus pas voulu se soumettre à ce vote de confiance.
Gabriel Attal veut "avancer vite et fort"
Devant les députés de sa majorité, ce mardi matin, Gabriel Attal a en revanche promis "d'appuyer sur l'accélérateur avec des mesures fortes", comme l'ont rapporté plusieurs participants. "Le président de la République ne m’a pas choisi pour avoir le pied sur le frein", "j’ai pris un engagement devant les Français: je veux que ça avance vite et fort", a affirmé Gabriel Attal. "Les Français ne nous pardonneraient ni l’inaction ni une forme de mollesse", a-t-il ajouté.
Les priorités des premiers mois seront, selon ses dires, de "valoriser le travail", "restaurer l'autorité" en disant vouloir un "sursaut" dans ce domaine, et continuer son travail sur l'école. Concernant la santé, il a dit aux parlementaires qu'il compte allait "un cran plus loin", notamment sur l'accès aux soins.
Sur l'environnement, il prévient qu'il faudra être "extrêmement offensif". "Arrêtons de subir et laisser nos oppositions expliquer qu’elles seraient plus ambitieuses que nous", pousse-t-il. Le logement fera également partie de ses priorités selon ce discours devant la majorité: "Il y a une chose que les classes moyennes attendent: devenir propriétaire", assure-t-il.
Côté politique, il dit ne vouloir en revanche pas "s'abaisser au vacarme des oppositions" et en tant que "chef de la majorité", assure qu'il sera "le garant de cette unité". "Le vrai patriotisme, c’est celui de servir notre pays comme nous le faisons aujourd’hui", a-t-il conclu.