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"Ciotti a trahi et a perdu son pari", tacle Retailleau qui veut une nouvelle droite républicaine

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Sur RMC et BFMTV, le président des Républicains au Sénat Bruno Retailleau estime qu'Eric Ciotti a perdu son pari après avoir voulu rejoindre le RN et appelle à construire une nouvelle droite.

Chez LR, on ne décolère pas. Le ralliement d'Eric Ciotti au RN avant les élections législatives anticipées a toujours du mal à passer. Ce mardi sur RMC et BFMTV, c'est Bruno Retailleau qui s'en est pris à l'ancien président du parti. "Eric Ciotti nous a trahis", tacle-t-il dans le Face à Face. "Eric Ciotti a fait un pari personnel, pour Nice. Ce pari, c'est une trahison et il est perdu", ajoute le président du groupe Les Républicains au Sénat.

"C'est le chef qui trahit ses troupes et il a perdu son pari. Et nous, on va reconstruire une droite républicaine qui sera capable de battre la gauche demain", explique le sénateur.

"Il y a deux ans, j'avais fait ce constat qu'il fallait tout changer du sol au plafond. Et c'est ce qu'on va faire avec Laurent Wauquiez et beaucoup d'autres de nos militants", poursuit Bruno Retailleau.
Face-à-Face : Bruno Retailleau - 23/07
Face-à-Face : Bruno Retailleau - 23/07
19:04

Vers une nouvelle droite?

Il en est sûr, il y a une "espace politique" pour Les Républicains. "Marine Le Pen se réclame de la fermeté mais sur le plan économique, elle est socialiste. Nous sommes les seuls qui veulent la liberté économique et la fermeté, entre la prospérité et l'ordre", explique le sénateur.

Cette nouvelle droite républicaine défendue par Bruno Retailleau s'articulerait autour de la prospérité et l'ordre. "Le travail doit payer plus que l'assistanat, on doit avoir un état avec plus de libertés et moins de bureaucratie, une école qui transmet un savoir faire. On doit avoir une fermeté et des prisons où l'on puisse incarcérer des délinquants", énumère le sénateur.

Avec ou sans Eric Ciotti comme président des LR? "Peu importe", assure Bruno Retailleau qui estime que le cas d'Eric Ciotti, finalement, est un "détail". "On va régler ce problème, bien sûr qu'il s'accroche mais c'est du détail", martèle-t-il écartant toute ambition personnelle pour le poste de président du parti.

Guillaume Dussourt Journaliste BFMTV-RMC