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DIRECT. Gouvernement : pas d'annonce ce dimanche, l'attente continue

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Après plusieurs heures de suspense, le gouvernement de F. Bayrou ne sera pas annoncé ce dimanche, a annoncé l'exécutif. Ce retard s'explique par plusieurs points de blocage dans les débats, comme l'identité du ministre des Affaires étrangères ou le portefeuille attribué à Xavier Bertrand.
  • Deux entretiens. Emmanuel Macron et François Bayrou se sont entretenus à deux reprises aujourd'hui. Le président recevra François Bayrou "en fin d'après-midi" à l'Élysée.
  • Quel casting? Le gouvernement Bayrou devrait, sans surprise, compter des éléments issus de la macronie et sans doute de la droite mais y aura-t-il des personnalités issues de la gauche?
  • Durée de vie. Après la censure de l'éphèmère Michel Barnier, le Béarnais se sait lui aussi en danger. Le NFP brandit déjà la menace du censure et le RN adopte le même principe qu'à la rentrée, à savoir une position attentiste.
  • Budget, retraites... Avec son équipe fraîchement nommée, le Premier ministre devra s'atteler à concevoir un budget pour 2025, dont la France est actuellement orpheline et compensé par l'adoption de la "loi spéciale". François Bayrou a également indiqué vouloir rouvrir la discussion sur la réforme des retraites.

Une "farce funeste" : Éric Ciotti fustige le report de l'annonce du gouvernement

Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et allié du RN, s'est exprimé sur X après le report de l'annonce du gouvernement de François Bayrou.

"Le ridicule continue", a estimé l'homme politique.

"Cette farce funeste est hélas amenée à se reproduire dans la prison du en même temps et de l’impossible alliance de la gauche, du centre et de la droite absorbée par le macronisme", a-t-il continué.

Le gouvernement ne sera pas annoncé ce soir

Le gouvernement de François Bayrou ne sera pas connu ce soir, a indiqué l'exécutif.

Ce retard s'explique par trois points de blocage dans les débats : à savoir l'identité du ministre des Affaires étrangères, le futur locataire de Bercy et le portefeuille qui serait attribué à Xavier Bertrand.

Trois points de blocage subsistent entre F. Bayrou et E. Macron

Trois points de blocage subsitent encore entre Emmanuel Macron et François Bayrou, selon les informations de BFMTV,

Au coeur des débats : l'identité du ministre des Affaires étrangères et du locataire de Bercy, ainsi que la fonction attribuée à Xavier Bertrand.

Le Premier ministre redoute la réaction du Rassemblement national si Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, obtiendrait un poste de premier plan.

Sébastien Chenu, vice-président du RN, a affirmé plus tôt dans la journée que l'arrivée de Xavier Bertrand au gouvernement constituerait un "bras d'honneur" à son parti.

François Bayrou sera reçu à l'Elysée "en fin d'après-midi"

Après deux entretiens par téléphone depuis le début de la journée, les échanges ne sont pas terminés entre le François Bayrou et Emmanuel Macron.

Le président de la République va recevoir le Premier ministre au palais de l'Élysée en "fin d'après-midi", a fait savoir l'entourage du chef d'État.

Emmanuel Macron et François Bayrou se sont entretenus deux fois depuis ce matin

Selon son entourage, le nouveau Premier ministre François Bayrou s'est entretenu à deux reprises avec Emmanuel Macron ce dimanche.

Les échanges entre les deux têtes de l'exécutif "se sont bien passés", selon cette même source.

François Bayrou finalise "les derniers réglages" de son gouvernement. Jeudi, il avait affirmé vouloir présenter sa composition "dans le week-end", "en tout cas avant Noël".

Bruno Retailleau est la "seule chose intéressante" du futur gouvernement, pour le RN Sébastien Chenu

"La seule chose intéressante" du gouvernement à venir est la présence de Bruno Retailleau à l'Intérieur, déclare sur BFMTV aujourd'hui le vice-président du RN Sébastien Chenu. Mais seulement "s'il a les moyens et la volonté d'aller au bout de ce qu'il dit", ajoute-t-il.

"Que Monsieur Retailleau soit là, c'est mieux que quelqu'un du NFP, c'est sûr, mais il va falloir qu'il agisse maintenant", conclut-il.

Bruno Retailleau pose ses lignes rouges pour rester au gouvernement

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau (LR) a posé ses conditions pour intégrer le futur gouvernement et rester à Beauvau.

Il a rappelé que les choix de François Bayrou "n'ont pas toujours été les nôtres" par le passé et qu'il ne "souhaitait pas trahir ni tromper les Français", mais "mener la politique que veulent" ces derniers, en particulier en ce qui concerne l'immigration s'il était reconduit dans le nouveau gouvernement.

"On se concentre trop sur le casting, pas assez sur la politique", dénonce le député LFI Antoine Léaument

Sur BFMTV aujourd'hui, le député LFI Antoine Léaument déplore qu'"on se concentre un peu trop sur le casting et pas assez sur la politique qui va être menée par ce gouvernement".

Plusieurs nominations au cabinet de François Bayrou

Plusieurs personnes ont été nommées à Matignon ces derniers jours, selon le journaliste Bastien Scorida qui partage un arrêté publié samedi au Journal Officiel.

Certains conseillers de Michel Barnier ont été reconduits.

François Bayrou commence son mandat avec une popularité historiquement basse

François Bayrou commence dans ses fonctions de Premier ministre avec une cote de popularité historiquement basse, selon le baromètre Ifop-Journal du Dimanche, qui mesure à 66% la proportion des Français qui en sont mécontents.

Seulement 34% des personnes interrogées se disent satisfaites ou très satisfaites du nouveau chef du gouvernement.

En remontant jusqu'en 1959 et la nomination de Michel Debré, l'Ifop qui réalise ce baromètre depuis des décennies, n'a pas retrouvé de niveaux d'impopularité aussi élevés pour un Premier ministre immédiatement après sa prise de fonctions.

Les Républicains favorables à une participation au gouvernement

Les Républicains ont tardé à donner leur blanc seing pour accepter de participer au gouvernement, alors même que François Bayrou a annoncé son intention de maintenir le très droitier ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.

Mais samedi soir, après avoir échangé avec François Bayrou, le chef des députés LR Laurent Wauquiez a confirmé à ses troupes qu'il s'orientait vers une participation du parti au gouvernement, moyennant des engagements écrits du Premier ministre "avec des précisions sur la feuille de route".

Évoquant son "cas personnel", selon des participants à cette réunion, Laurent Wauquiez a déclaré: "La seule configuration possible pour moi, c'était Bercy (le ministère des Finances) avec une feuille de route claire, notamment pas d'augmentation d'impôts. Il n'y a pas cette feuille de route. Il (François Bayrou) m'a proposé autre chose, j'ai décliné".

Le socialiste François Rebsamen veut participer au gouvernement Bayrou

L'ancien ministre socialiste François Rebsamen, 73 ans, a annoncé dans La Tribune dimanche être "prêt" à rejoindre le gouvernement, vantant sa "relation de confiance" de longue date avec François Bayrou.

"Depuis 2012, j’ai refusé à plusieurs reprises d’être ministre. Aujourd’hui, je suis prêt à m’engager", a déclaré le président du parti Fédération progressiste (FP), qui avait soutenu Emmanuel Macron en 2022 et qui vient de renoncer à la fonction de maire de Dijon.

La composition du gouvernement Bayrou "avance", l'annonce pourrait être faite aujourd'hui

La composition du gouvernement de François Bayrou "avance" et son annonce est imminente, après une première semaine à Matignon chargée en polémiques.

Nommé le 13 décembre à l'issue d'une journée rocambolesque, le patron du MoDem continue ce week-end à affiner son équipe, qu'il souhaite resserrée et la plus ouverte possible.

"Cela avance. (...) La structuration des grands pôles ministériels est fixée", a expliqué le président des députés Modem, Marc Fesneau, dans La Tribune dimanche, confirmant que la liste complète du gouvernement devrait être présentée "en une seule fois" et "avant Noël".

Bienvenue sur ce direct

Bonjour à toutes et tous, bienvenue sur ce direct consacré à la composition du gouvernement de François Bayrou.

La rédaction