DIRECT. Gouvernement: Emmanuel Macron voudrait nommer un Premier ministre "dans les 48h"

- Tous les chefs de parti et des groupes parlementaires sont conviés à l'Elysée à 14h
- Le RN et LFI ne seront pas présents, n'ayant pas souhaité faire de compromis selon l'entourage du chef de l'Etat
- Macron parviendra-t-il à convaincre les partis à signer un "pacte de non-censure"?
Olivier Faure (PS) à 8h30 sur RMC demain matin
Demain matin, Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, sera l'invité du Face à Face avec Apolline de Malherbe. Rendez-vous à 8h30 sur RMC/BFMTV.
Macron en Pologne jeudi pour faire le point après sa rencontre avec Trump et Zelensky
Le président français Emmanuel Macron se rendra jeudi en Pologne pour discuter du soutien européen à l'Ukraine après sa rencontre avec le président américain élu Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky samedi à Paris, ont déclaré mardi l'Elysée et le Premier ministre polonais.
Le chef de l'Etat va "échanger avec le Premier ministre polonais Donald Tusk sur la question du soutien européen à l'Ukraine dans un nouveau contexte transatlantique, ainsi qu'en vue de la présidence polonaise du Conseil de l'UE au premier semestre 2025", a indiqué la présidence française.
Bayrou a appelé à "ne pas censurer le futur gouvernement sauf situation gravissime"
INFO RMC. À l'Élysée, François Bayrou a appelé à "ne pas censurer le futur gouvernement sauf situation gravissime". Présent comme chef de parti, pense-t-il déjà être le futur Premier ministre? Il a souhaité "une meilleure compréhension" entre forces politiques.
Selon plusieurs participants, il a appelé a “une meilleure compréhension et a un esprit de co-responsabilité”.
François Bayrou a également estimé, lors de la réunion, qu’un gouvernement ne doit pas être “une délégation des partis”. En clair, un gouvernement doit être composé de personnalités, qui n’obéissent pas à leur parti d’origine.
Un participant l’a trouvé “particulièrement en confiance”: “J’avais l’impression qu’il avait un sourire goguenard, comme s’il s’y voyait”, raconte un participant à la réunion.
(S.Krebs)
INFO RMC. Emmanuel Macron alerte sur le risque d'un second tour Mélenchon-Le Pen en 2027
INFO RMC. Emmanuel Macron a alerté sur le risque d'un second tour Mélenchon-Le Pen à la prochaine présidentielle, face aux forces politiques réunies à l'Élysée.
À ceux qui le rendent responsable de la montée du RN, il répond que "le populisme monte partout".
Macron a dit que le futur Premier ministre discutera "du fond" avec les partis avant de nommer un gouvernement
Emmanuel Macron s'est engagé mardi devant les chefs de parti réunis à l'Elysée à nommer "dans les 48 heures" un Premier ministre qui discutera ensuite avec eux "du fond" avant de former un gouvernement, a déclaré son entourage.
"Personne à ce stade n'a jeté d'oukase sur le sujet de la non censure" du futur exécutif, "donc ça ouvre effectivement les possibilités", a assuré un conseiller du chef de l'Etat, sans se prononcer sur le camp politique dont sera issu le prochain chef du gouvernement. Selon lui, le président a aussi constaté "une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national".
Macron a constaté "une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du RN"
Emmanuel Macron a constaté "une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du RN".
Macron a dit aux chefs de parti "sa volonté de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale" d'ici 2027
Emmanuel Macron a dit mardi aux chefs de parti réunis à l'Elysée "sa volonté de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale" d'ici la fin de son mandat en 2027, a rapporté son entourage.
Alors que plusieurs responsables politiques ont évoqué l'idée que le futur gouvernement s'engage à ne pas recourir au 49.3 pour faire passer en force des lois à l'Assemblée, le chef de l'Etat a jugé que si cela devait faire consensus et garantir la stabilité, cela irait "dans le bon sens", tout en précisant qu'il ne lui revenait pas de "statuer là-dessus".
"Les choses ont plutôt avancé" sur un renoncement simultané au 49.3 et à la censure, dit Faure
Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a affirmé mardi que "les choses avaient plutôt bougé" sur un renoncement simultané au 49.3 et à la censure pour former un nouveau gouvernement.
Le PS avait suggéré "que le gouvernement renonce au 49.3 et qu'en échange les oppositions renoncent à une forme de censure" et "nous avons le sentiment que les choses ont plutôt avancé", a-t-il expliqué devant la presse à sa sortie de l'Elysée.
"Ça a été repris par Horizons, par le MoDem" et "l'ensemble de la gauche" présente à la réunion. "Il y a peut-être là une piste d'atterrissage pour une méthode nouvelle qui permettrait au Parlement de retrouver tous ses droits" et "de rechercher à la loyale des compromis", a ajouté Olivier Faure.
Marine Tondelier: "le camp de Macron n'est prêt à aucun compromis, aucune concession"
La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a affirmé mardi à sa sortie de l'Elysée que le camp présidentiel n'était prêt à "aucun compromis" pour former un gouvernement, mais salué son engagement à ne "plus se mettre dans les mains du Rassemblement national" pour gouverner.
"Je sors en vous disant 'aucun compromis, aucune concession'" du camp présidentiel, a-t-elle déclaré devant la presse. Mais "le président de la République a insisté plusieurs fois sur le fait qu'ils s'engageaient tous à ne plus se mettre dans les mains du Rassemblement national, à ne plus s'appuyer sur le Rassemblement national pour gouverner. Sage nouvelle, sage décision. Ils savent aussi où çà les a conduits", a-t-elle ajouté.
Wauquiez (LR) espère un "accord" de non-censurabilité, mais exclut un "contrat de gouvernement"
Le patron des députés LR Laurent Wauquiez a dit mardi espérer "un accord" pour empêcher que le prochain gouvernement soit censuré, mais a écarté un "contrat de gouvernement" à l'issue d'une réunion à l'Elysée entre Emmanuel Macron et les chefs de parti.
"Autant j'espère qu'il peut y avoir un accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement, autant nous ne croyons pas à la possibilité de discuter un contrat de gouvernement avec des gens qui ne partagent pas la même vision sur ce qu'il faut faire pour la France", a affirmé le député de Haute-Loire à la sortie de la réunion à laquelle étaient conviés les chefs de parti, hors RN et LFI.
Gouvernement: fin de la réunion des chefs de parti autour de Macron
La réunion des chefs de parti, hors RN et LFI, autour d'Emmanuel Macron qui doit nommer un nouveau Premier ministre s'est terminée mardi après plus de deux heures trente de discussions, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le chef des députés de droite Laurent Wauquiez a été parmi les premiers à quitter l'Elysée.
Macron souhaite nommer un Premier ministre "dans les 48 heures"
Le président Emmanuel Macron a fait part aux chefs de parti réunis mardi à l'Elysée de son souhait de nommer un nouveau Premier ministre "dans les 48 heures", ont indiqué des participants à l'AFP, confirmant une information du Parisien.
Le chef de l'Etat a réuni autour de la table les chefs des partis politiques, hors RN et LFI, pour essayer de défricher la route lui permettant de nommer un Premier ministre susceptible d'éviter une nouvelle censure.
Plus d'informations ici.
Tondelier: "Nous venons car nous sommes polis, mais sans naïveté"
La secrétaire nationale des Ecologistes s'est également exprimée avant la réunion qui se tient à l'Elysée à 14h et explique les raisons de sa venue.
"Nous sommes venus car nous sommes des personnes polies, sans aucune naïveté car nous avons la mémoire longue: les cahiers de doléances post-gilets jaunes, les réunions de Saint-Denis sans lendemain...", énumère Marine Tondelier.
"Nous sommes aussi venus écouter quelles concessions le président de la République et son camp sont prêts à nous faire", ajoute-t-elle.
Faure tacle LFI qui "affaiblit la gauche"
Olivier Faure tacle également La France insoumise et "regrette" leur position qui "affaiblit la gauche" la gauche.
"Pourquoi refuser le dialogue? La politique de la chaise vide est une forme d'affaiblissement de la gauche donc je regrette qu'ils ne soient pas là", explique le premier secrétaire du PS.
Faure: "Il a essayé la droite maintenant il faut essayer la gauche"
Olivier Faure s'est exprimé brièvement juste avant la réunion de 14h à l'Elysée sur l'état de la situation politique, réclamant toujours un Premier ministre de gauche.
"Il y a une logique: il a essayé la droite avec les résultats que l'on connaît, il doit maintenant essayer la gauche. (...) S'il y a un Premier ministre de gauche, il sera ouvert au compromis d'ailleurs, il n'aura pas d'autres choix car nous n'avons pas de majorité absolue", reconnaît-il.
"Nous sommes prêts à construire un chemin avec des concessions forcément, mais nous le ferons avec l'initiative et la capacité de mettre sur la table des sujets que la droite n'a vraisemblablement pas envie de mettre", précise-t-il.
Mélenchon: "Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?"
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a mis en garde mardi ses partenaires de gauche, qui doivent se réunir dans la journée à l'Elysée avec les représentants de la droite et du centre, contre le coût politique d'une rupture du Nouveau Front populaire.
"Si le NFP est détruit par le ralliement à Macron de nos partenaires, on sait que ça nous coûtera. On a besoin que le NFP se maintienne", a averti le fondateur de LFI devant plusieurs médias, dont l'AFP, au lendemain d'une réunion publique qu'il a tenue à Redon (Ille-et-Vilaine).
"Mais à l'inverse qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous ?", a-t-il prévenu alors que les relations entre LFI et le PS sont plus tendues que jamais depuis la création du Nouveau Front populaire l'été dernier.
Marine Le Pen: "Nous sommes la seule opposition"
Concernant le gouvernement, Marine Le Pen salue Emmanuel Macron qui donnerait au RN "la médaille de l'opposition" en n'invitant pas son parti à la réunion de 14h cet après-midi.
"On verra bien si tout ce beau monde, ce parti unique, arrive à se mettre d'accord", défie-t-elle, assurant que du "mépris" elle "fait son miel".
"Nous sommes la seule opposition", clame-t-elle.
Marine Le Pen sur la Syrie: "Un peu étonnée de voir le quai d'Orsay se réjouir"
Critiquée pour ses positions passées sur Bachar al-Assad, Marine Le Pen a émis des réserves sur le nouveau pouvoir qui semble se mettre en place. "Je suis horrifiée que le peuple syrien n'ait le choix qu'entre Bachar al-Assad et des jihadistes. A un très mauvais dirigeant on va substituer des gens dont a priori je considère qu'ils sont dangereux. Je suis un peu étonnée de voir le quai d'Orsay se réjouir de manière déplacée de l'arrivée de jihadistes qui a rarement été synonyme de mieux pour les peuples", a-t-elle commenté à l'Assemblée.
Plus d'informations ici.
Mercosur: "Von der Leyen s'est essuyée sur nous et Macron n'a rien fait"
Sébastien Chenu se montre très critique de la présidente de la Commission européenne qui a signé vendredi un accord commercial avec les pays du Mercosur lundi.
"Je crois qu'Ursula von der Leyen s'est essuyée les pieds sur nous. Je pense qu'Emmanuel Macron n'a rien fait à aucun moment pour l'en empêcher. C'est un enfumage permanent", tacle-t-il, estimant que la France peut partir au bras de fer, "encore faut-il avoir du courage".
Chenu sur la Syrie: "Il faut se prémunir d'une vague migratoire"
"Remplacer un régime autoritaire par des islamistes ça aurait quelque chose de sympathique? Je ne suis pas naïf à ce point-là. On nous dit qu'il est un islamiste modéré, c'est un oxymore", tacle Sébastien Chenu sur RMC-BFMTV
"Pour nous on peut imaginer que ça peut avoir des répercussions très dangereuses en France", s'inquiète-t-il, estimant qu'il faut se "prémunir d'une nouvelle vague migratoire"
Chenu sur la défaite en législative partielle: "On ne peut pas en tirer de conséquences"
Le RN a perdu un siège de député dans les Ardennes le week-end dernier. Sébastien Chenu regrette la faible participation et la défaite face à un député macroniste qui a "caché son étiquette politique".
"Il n'a fait aucune référence à Macron, à 'Renaissance', au gouvernement. Il s'est fait passer pour un gentil divers droite"
"A 300 voix près. Je ne pense pas qu'on puisse en tirer des conséquences", juge-t-il.
Chenu: "Macron n'a toujours pas compris que les Français veulent un changement de politique"
"Emmanuel Macron n'a toujours pas compris que les Français veulent un changement de politique", tacle Sébastien Chenu sur RMC-BFMTV, qui esquisse ce qu'il réclame pour la suite.
"Il faut un gouvernement qui protège le pouvoir d'achat des Français. Il faut respecter les Français à travers leurs représentants c'est à dire qu'il prend en considération ce que nous pouvons apporter dans un débat budgétaire", réclame-t-il.
Chenu défend la censure malgré la colère de certains agriculteurs
Interrogé par Apolline de Malherbe sur la censure et si ce n'était pas une "connerie" au vu des permanances RN dégradées par des agriculteurs dans le Lot-et-Garonne, Sébastien Chenu s'en défend ce matin sur RMC-BFMTV.
"Quand on protège les Français on ne fait pas de conneries", pointant plutôt du doigt le gouvernement et Emmanuel Macron notamment sur la question du Mercosur.
"Nous sommes les seuls à les avoir défendus. Ils peuvent compter sur nous, mais j'entends leurs inquiétudes", assure-t-il.
Bompard sur un gouvernement large: "C'est pas sérieux"
Après avoir décliné la première invitation à l'Elysée, La France insoumise assume de ne pas vouloir faire de compromis.
"J'appelle tout le monde à revenir à la raison. Comment faire un gouvernement avec des partisans de l'abrogation de la réforme des retraites et ceux qui l'ont mise en place", note-t-il ce matin, rajoutant que les désaccords sur l'ISF, les salaires...
"Faire un gloubli-boulga de gouvernement je pense que ce n'est pas sérieux", justifie-t-il sur France 2 ce matin.
Budget: la "loi spéciale" présentée mercredi
Le projet de "loi spéciale" sur le budget, permettant notamment à l'Etat de lever l'impôt à partir du 1er janvier, sera présenté en conseil des ministres mercredi, comme l'a annoncé l'Elysée ce mardi matin. Cette "loi temporaire" avait été annoncée par Emmanuel Macron dans son allocution télévisée après la censure du gouvernement de Michel Barnier, afin d'assurer "la continuité des services publics et de la vie du pays".
Quand aura-t-on un Premier ministre?
Bonjour à tous et bienvenue sur la suite de notre live traitant de l'actualité politique chargée de ces derniers jours. Près d'une semaine après la motion de censure qui a conduit à la démission de Michel Barnier, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de successeur à Matignon malgré le souhait initial d'agir "rapidement".