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DIRECT. Michel Barnier Premier ministre: Gabriel Attal "ouvert à des compromis" à l'Assemblée

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Le nouveau Premier ministre Michel Barnier s'attelle dès ce vendredi à la formation de son gouvernement, après avoir esquissé quelques grandes lignes de son projet et avoir exprimé sa volonté de "respect", d'"écoute" et de dialogue avec toutes les forces politiques, y compris le Rassemblement national.

Nomination avortée de Bernard Cazneuve: Anne Hidalgo dit sa "colère" contre le PS

La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo a exprimé vendredi sa "colère profonde" contre le PS qui a selon elle "empêché" la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon, où Emmanuel Macron a nommé le LR Michel Barnier.

"On aurait pu avoir un Premier ministre de gauche correspondant un peu plus à ce qui a été le vote des Français au 2e tour des législatives. Ce nom c'est Bernard Cazeneuve", ex-Premier ministre socialiste, a déclaré Anne Hidalgo, opposante à la ligne du premier secrétaire du PS Olivier Faure.

"C'est mon parti qui a empêché sa nomination", a poursuivi l'élue lors d'une conférence de presse, faisant part de sa "colère assez profonde" contre le PS qui "n'a pas été capable" d'être "au rendez-vous de l'Histoire".

Avec Bernard Cazeneuve à Matignon, "il aurait pu y avoir une remise en cause, dans certaines conditions, de la loi sur les retraites", a-t-elle ajouté.

Anne Hidalgo a toutefois dit avoir "beaucoup de respect" pour Michel Barnier: "Il a travaillé sur les Jeux olympiques d'Albertville (de l'hiver 1992, NDLR) et a été de bon conseil auprès de moi depuis le lancement de la candidature de Paris" aux JO-2024.

Anne Hidalgo lors des cérémonies de commémoration du 8 juin, le 8 juin 2024 à Paris.
Anne Hidalgo lors des cérémonies de commémoration du 8 juin, le 8 juin 2024 à Paris. © Ludovic MARIN / POOL / AFP
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Gabriel Attal "ouvert à des compromis avec d'autres forces politiques" à l'Assemblée

Dans un message adressé aux élus du groupe Renaissance, Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire, leur a annoncé que le groupe macroniste n'aura "ni volonté de blocage ni soutien inconditionnel" au gouvernement Barnier.

Le président du groupe Renaissance à l'Assemblée a également indiqué être "ouvert à des compromis avec d'autres forces politiques qui portent d'autres propositions". "Seule la volonté d'être utiles à notre pays et fidèles à nos valeurs nous guidera", a assuré l'ancien Premier ministre en évoquant une "possible participation" des macronistes au futur gouvernement, dans un message aux députés de son groupe transmis par son entourage.

Yaël Braun-Pivet va rencontrer Michel Barnier au palais Bourbon ce samedi

Le palais Bourbon a annoncé que Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, allait recevoir le Premier ministre Michel Barnier à la mi-journée ce samedi.

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Les discussions avec les forces politiques "se passent très bien", assure Michel Barnier

Les consultations entamées par le nouveau Premier ministre Michel Barnier avec les forces politiques en vue notamment de constituer un gouvernement se passent "très bien", elles sont "pleines d'énergie", a affirmé à l'AFP vendredi le chef du gouvernement en quittant Matignon.

Le Premier ministre quittait Matignon pour se rendre à l'Elysée pour un rendez-vous de travail avec le président Emmanuel Macron, après avoir reçu Gabriel Attal pour le groupe macroniste et les responsables de la droite, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et le président du Sénat Gérard Larcher.

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Michel Barnier invité du 20 heures de TF1 ce vendredi

Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, sera l'invité du Journal télévisé de 20 heures sur TF1, au lendemain de la passation de pouvoir entre Gabriel Attal et le LR de 73 ans.

"Heureux", Bruno Retailleau ne veut pas que Michel Barnier soit "un Premier ministre collaborateur"

Lui aussi présent lors de la réunion entre Laurent Wauquiez et le Premier ministre, Bruno Retailleau s'est dit "heureux que ce soit une personnalité comme celle de Michel Barnier".

Selon le président du groupe LR au Sénat, son parti a "évité le pire, un gouvernement d'extrême gauche, avec un programme qui aurait déclassé la France", mettant en avant "le choix de la responsabilité" dont a fait preuve, selon lui, sa famille politique.

"Une des premières questions que nous lui avons posé, c'est 'quel Premier ministre il compte être'. Est-ce que ce sera un Premier ministre collaborateur, auquel cas ça pourrait être sans nous, ou un Premier ministre de plein exercice", a également raconté Bruno Retailleau.

Laurent Wauquiez satisfait par sa rencontre avec Michel Barnier

Après sa rencontre avec Michel Barnier, Laurent Wauquiez s'est montré satisfait par cet échange. "Nous sommes convaincus que la personnalité de Michel Barnier a les atouts qui peuvent permettre de réunir les conditions de réussir", a-t-il assuré.

Le député LR a félicité son camp politique d'avoir "aidé à ce que la situation soit débloquée", ce qui est "un motif de satisfaction" selon lui.

"Pour l'instant rien n'est décidé", a-t-il affirmé. Les Républicains ont une nouvelle fois mis en avant leurs "priorités" lors de ces discussions avec Michel Barnier. "D'abord la revalorisation du travail, le pouvoir d'achat par le travail et pas par l'assistanat. La deuxième chose, c'est bien entendu les questions de sécurité et d'immigration. Et évidemment liée à ça, la question du fonctionnement des services publics éducation et santé. Les échanges avec le Premier ministre ont porté là-dessus", a résumé Laurent Wauquiez.

"On va essayer de faire passer la destitution de Macron", promet Louis Boyard

Louis Boyard a promis que LFI allait "avoir des recours, essayer de déposer des propositions de loi, on va essayer de faire passer la destitution de Macron" à l'Assemblée nationale.

"Sur la réforme des retraites, on va essayer de déposer des propositions de loi, mais vous allez avoir encore une fois le système Barnier qui va tout faire pour l'empêcher parce que c'était une des conditions de Macron, d'empêcher l'abrogation de la réforme des retraites", a expliqué l'élu insoumis du Val-de-Marne.

Louis Boyard défend la stratégie du NFP après les élections

"Macron nous a empêchés d'appliquer une politique qui est demandée par le peuple", s'est indigné Louis Boyard sur RMC vendredi.

Le député LFI a également assuré que les membres du Nouveau Front populaire avait "envoyé une lettre à tous les présidents de groupe de l'Assemblée nationale où on a dit justement 'venez on va trouver des majorités'."

"Ce n'est pas vrai de dire qu'on est resté dans notre coin", a-t-il résumé.

Louis Boyard: "Le Pen s'est alliée avec Macron"

Le député LFI du Val-de-Marne a dénoncé "un accord entre Le Pen et Macron" dans Les Grandes Gueules sur RMC. "Marine Le Pen s'est alliée avec Macron. C'est pour ça qu'elle ne votera pas la motion de censure", a insisté et répété plusieurs fois Louis Boyard.

"Macron a dit 'j'ai besoin d'un gage de stabilité', il avait le choix entre aller voir la gauche et aller voir l'extrême droite, et il s'est allié avec Marine Le Pen", a-t-il renchéri.

"Il y a une alliance entre Le Pen et Macron, pourquoi ? Parce que Marine Le Pen et Emmanuel Macron ne veulent pas l'augmentation du SMIC, le retour de l'impôt sur la fortune, ne veulent pas du repas à un euro pour tous les étudiants", a argumenté l'élu LFI.

"On se retrouve à avoir un Premier ministre à la droite de la droite", tance Louis Boyard

"On se retrouve à avoir un Premier ministre à la droite de la droite, qui est fait pour donner des gages à l'extrême droite avec un Emmanuel Macron qui ne parle pas de cohabitation mais de coexistence rigoureuse", a déploré Louis Boyard, député LFI du Val-de-Marne, invité des Grandes Gueules sur RMC vendredi.

L'élu insoumis se demande la logique du vote: "On vote et Emmanuel Macron trouve le moyen de voler l'élection."

Marine Tondelier sera à Lille samedi pour manifester

"Je manifesterai demain à Lille. Je le dis parce que ça me fait toujours plaisir de retrouver mes compatriotes des Hauts-de-France. Ce sera un moment de retrouvailles militantes après des campagnes législatives éprouvantes dans le Nord-Pas-de-Calais", a annoncé Marine Tondelier sur BFMTV.

La secrétaire nationales des Écologistes est revenu sur la nomination de Michel Barnier, "un affront républicain", selon ses termes.

Wauquiez, Larcher et Retailleau à Matignon pour échanger avec Michel Barnier

Plusieurs figures des Républicains sont arrivés à Matignon pour échanger avec le nouveau Premier ministre Michel Barnier. Il s'agit de Laurent Wauquiez, député, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, et Gérard Larcher, président du Sénat.

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Michel Barnier reçu à l'Élysée à la mi-journée

Le nouveau Premier ministre Michel Barnier, qui a entamé une série de consultations des forces politiques pour notamment composer son gouvernement, sera reçu à la mi-journée vendredi par Emmanuel Macron à l'Élysée, a appris l'AFP auprès de Matignon, confirmant une information de LCI.

Le chef du gouvernement se rendra à ce rendez-vous prévu à midi après avoir reçu à Matignon son prédécesseur et chef du groupe des députés Ensemble pour la République Gabriel Attal, puis les responsables de la droite, le président du Sénat Gérard Larcher, et les chefs de file des députés Laurent Wauquiez, et des sénateurs Bruno Retailleau.

Michel Barnier à Matignon: "Sur bien des sujets, il rejoint les thèses de l'extrême droite", dénonce Clémentine Autain

"J'appelle à manifester demain, car la colère est immense devant ce coup de force antidémocratique et la façon aussi de s'asseoir sur l'aspiration des Français, sur la réforme des retraites comme sur d'autres sujets", a déclaré Clémentine Autain sur Franceinfo.

La députée NFP de Seine-Saint-Denis a réaffirmé l'opposition de son camp à la réforme des retraites: "ce qu'on demande, c'est l'abrogation."

"Monsieur Barnier, franchement, sur bien des sujets, il rejoint les thèses de l'extrême droite", a-t-elle également réagi.

"Aucune personnalité du PS ne rentrera dans le gouvernement" de Michel Barnier, prévient Olivier Faure

"Quand Michel Barnier dit qu'il va gouverner 'avec tout le monde', à qui s'adresse-t-il ? À la gauche ? Non, à l'extrême-droite, dont il a très bien compris que sa survie dépendait d'elle", a réagi Olivier Faure sur Franceinter.

"Les clins d'oeil sont pour Marine Le Pen, qui est celle qui, au fond, a décidé de qui serait Premier ministre", a-t-il également commenté.

Le premier secrétaire du Parti socialiste a assuré qu'"aucune personnalité du PS ne rentrera dans son gouvernement. Je n'ai aucun doute là-dessus".

Gabriel Attal déjà de retour à Matignon

Au lendemain de la passation de pouvoir, Gabriel Attal est déjà de retour à Matignon. Cette fois, l'ancien Premier ministre est reçu par son successeur, Michel Barnier, en tant que chef du groupe des députés Ensemble pour la République. Le nouveau Premier ministre pourrait piocher parmi l'ex-majorité présidentielle pour constituer son gouvernement.

Ce qui est sûr, c'est que Michel Barnier pourra aussi compter sur la droite, sa famille politique. Il échangera d'ailleurs avec les dirigeants du parti LR à 10h30. Le bloc central et la droite seront les principaux pourvoyeurs de ministres. En revanche, hors de question de compter sur le RN, qui refuse de participer au casting, ni sur la gauche, qui promet déjà de le censurer.

Michel Barnier n'a jamais eu "aucune compromission avec l'extrême droite", clame Aurore Bergé

"On a le droit d'avoir des désaccords politiques avec Michel Barnier, mais il faut aussi regarder sa vie et son engagement politique, il n'y a jamais eu aucun compromis, aucune compromission avec l'extrême droite, d'aucune sorte de sa part", a mis en avant Aurore Bergé, ancienne ministre, au micro de Franceinter vendredi.

Sébastien Chenu: "La macronie est morte, morte et enterrée"

"La macronie est morte, morte et enterrée" a réagi Sébastien Chenu, sur Franceinfo vendredi, à propos du discours de Gabriel Attal lors de la passation de pouvoir avec Michel Barnier. "Quand on a un tel bilan, on ne se pavane pas, on est un peu plus humble je crois."

"Gabriel Attal veut voler de ses propres ailes. Edouard Philippe a déjà acté que la parole présidentielle ne valait plus rien. Par conséquent, c'est déjà la guerre dans les potentiels successeurs d'Emmanuel Macron", a analysé l'élu RN du Nord.

"L'écologie, Michel Barnier n'en a pas parlé", déplore Manuel Bompard

"L'écologie, Michel Barnier n'en a pas parlé", a regretté Manuel Bompard au micro de RMC. "Tous les experts disent que dans la trajectoire dans laquelle on va, on va vers un réchauffement de la température quin est au-delà de 3°C", a-t-il alerté.

"Quand dans 50 ans la mer aura augmenté, quand dans 100 ans on ne pourra plus vivre dans une partie du territoire national, vous irez demander à monsieur Barnier si son bilan était si bon que ça en termes d'écologie ?", a-t-il insisté.

Michel Barnier, "un Premier ministre qui est pour la retraite à 65 ans", alerte Manuel Bompard

"On vient de nommer un Premier ministre qui est pour la retraite à 65 ans, il y a quand même un petit problème démocratique", a alerté Manuel Bompard sur RMC et BFMTV vendredi.

"Pour le reste, le RN, je me satisfais de voir qu'ils ont l'air d'avoir clarifié leur positionnement sur les retraites. Notre position à nous est claire, nous sommes pour abroger la réforme des retraites d'Emmanuel Macron et pour revenir à la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations", a-t-il rappelé.

Manuel Bompard: "Une marche pour la démocratie, contre le coup de force"

Manuel Bompard a appelé les Français à se rendre dans la rue pour manifester leur colère samedi. "Une question de dignité" selon le coordinateur national de LFI.

"C'est une marche pour la démocratie, contre le coup de force. Nous voulons faire en sorte que des réponses soient apportés aux problématiques des Français", a-t-il ajouté.

Manuel Bompard a évoqué "à peu près 150 points de rassemblements en France" et a confié: "Je ne redoute rien, les échos que nous avons sont positifs."

Emmanuel Macron "permet à l'extrême droite d'être un faiseur de roi", tacle Manuel Bompard

Pour Manuel Bompard, cette nomination est "une trahison de l'esprit des élections législatives". "Au deuxième tour, il y a à peu près 15 millions de personnes qui se sont mobilisées contre le Rassemblement national. Et le président de la République vient d'inventer une règle qui permet à l'extrême droite d'être un faiseur de roi", s'est-il justifié sur RMC et BFMTV ce vendredi.

"C'est extrêmement grave parce que tous les gens qui se sont mobilisés pour empêcher le RN d'arriver au pouvoir se sont fait trahir", a résumé le coordinateur national de LFI.

Manuel Bompard dénonce "une décision très grave" du "monarque" Emmanuel Macron

Manuel Bompard, invité du Face-à-face sur RMC et BFMTV ce vendredi, a dénoncé "une décision très grave de nier, de voler le résultats des élections législatives". Pour le député LFI, Emmanuel Macron "a décidé de s'asseoir sur le résultat des élections législatives."

"Si vous commencez à accepter l'idée que dans notre pays, il y a des élections, et à l'issue de ces élections, il y a une formation politique qui arrive en tête et que vous avez un président de la République, parce qu'il ne veut pas abandonner le pouvoir, parce que lui ne veut faire aucun compromis, peut décider de balayer tout ça d'un revers de la main... Alors pardonnez-moi mais on a quelqu'un qui a une pratique qui ressemble plus à un monarque qu'à un président de la République", a ajouté le coordinateur national de LFI.

Michel Barnier, "le plan" d'Emmanuel Macron "depuis de le départ", selon Marine Tondelier

"On sait que Michel Barnier avait été contacté par le président de la République dès l'après élections, dès le mois de juillet. C'était le plan depuis le départ", estime Marine Tondelier sur TF1 ce vendredi.

"Emmanuel Macron a joué avec vous, avec nous et bien plus grave avec les Français. Il a joué à faire monter des hypothèses pour vous occuper, pour nous occuper. Rien de ce qui a été à gauche d'Emmanuel Macron n'a jamais été sérieusement envisagé", s'agaçe la secrétaire nationale des Écologistes.

Lucie Castets "très en colère" accuse Emmanuel Macron de "trahison"

"Je suis très en colère, comme je pense des millions d'électeurs français, qui se sentent trahis par la décision du président de la République. C'est une trahison", s'insurge Lucie Castets au micro de RTL vendredi.

"Le président de la République se place en cohabitation avec le Rassemblement national. Nous censurerons le gouvernement Barnier", a ajouté celle qui était la candidate du NFP pour Matignon.

Guillaume Kasbarian souhaite que les macronistes "travaillent" avec Michel Barnier

Guillaume Kasbarian, député d’Eure-et-Loir, ministre démissionnaire du Logement, sur RMC:

"Je souhaite qu’EPR (Ensemble pour la République) travaille avec le Premier ministre. C’est à notre président de groupe, Gabriel Attal, de le décider, en discussion avec l’ensemble des membres de notre groupe. Je souhaite que nous puissions travailler pour faire vivre nos projets, nos valeurs, nos combats. (Rester au gouvernement?) Ma situation personnelle, je ne pense pas que c’est qui intéresse vos auditeurs. En plus, ce n’est pas ma décision. C’est une décision du Premier ministre, en lien avec les présidents de groupes, et du président de la République. De façon collective, je souhaite que notre groupe participe à l’élaboration de ce nouveau gouvernement, de sa feuille de route et des projets qu’il va mener devant le Parlement."

Quand Michel Barnier attaquait Emmanuel Macron

S’il est aujourd’hui Macron-compatible, ce n’était pas gagné. Car ces dernières années, Michel Barnier a passé son temps à critiquer la politique d’Emmanuel Macron.

>> Quand Michel Barnier attaquait Emmanuel Macron

Quel gouvernement? Le premier défi de Michel Barnier

C’est donc Michel Barnier, issu du parti des Républicains, qui a été choisi par Emmanuel Macron pour succéder à Gabriel Attal à Matignon. Et son tout premier défi va être de former un gouvernement de rassemblement. L’objectif va être de tenir le choc face au risque de censure de l’Assemblée nationale.

>> Michel Barnier Premier ministre: le défi de former un gouvernement de rassemblement

Michel Barnier reçoit les dirigeants de LR ce matin

Le nouveau Premier ministre Michel Barnier reçoit ce vendredi matin les dirigeants du parti de droite Les Républicains (LR) dans le cadre de ses efforts pour former un gouvernement.

La rencontre prévue à 10h30 vise à examiner les conditions dans lesquelles LR pourrait participer au gouvernement de "rassemblement" appelé de ses voeux par le président Emmanuel Macron.

Gabriel Attal veut continuer à "tisser" un "lien" avec les Français

Resté 8 mois à Matignon, l'ambitieux Gabriel Attal, remplacé par l'ancien ministre de droite Michel Barnier, a promis jeudi de "continuer" à "tisser" le "lien" qui l'unit aux Français, dans un message posté sur X, avant leur dire "combien (il) les aime" dans son discours de passation.

Sans cacher sa "frustration" après son bref mandat à Matignon, il a souhaité que son successeur "transforme l'essai" des chantiers engagés. Il dit avoir laissé tous les textes en suspens sur son bureau et notamment qu'il puisse "continuer à faire de l'école une priorité absolue" car "c'est l'assurance-vie de la République".

Voici ce qu'il faut retenir du discours de Gabriel Attal.

Michel Barnier, nouveau Premier ministre, promet "des changements et des ruptures"

Michel Barnier a promis "des changements et des ruptures" jeudi lors de sa passation de pouvoirs avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre affichant sa volonté de "davantage agir que parler" et de "dire la vérité" notamment sur "la dette financière et écologique".

Voici ce qu'il faut retenir de son discours d'hier.

Bienvenue sur ce direct

Bonjour à toutes et tous, bienvenue sur ce direct consacré à la nomination d'un nouveau Premier ministre.

Hier, Emmanuel Macron a nommé l'ancien ministre et commissaire européen de droite Michel Barnier Premier ministre, 60 jours après le second tour des législatives qui n'ont débouché sur aucune majorité, suscitant la réprobation de la gauche qui a dénoncé un "quitus" du Rassemblement national, le parti de Marine Le Pen n'ayant pas agité la menace d'une censure immédiate.

>> Premier ministre: toutes les infos du 5 septembre

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