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DIRECT. Premier ministre: Marine Le Pen "pense" que le discours de politique générale "correspondra" au RN

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Le nouveau Premier ministre reçoit Édouard Philippe ce dimanche à 11h, au lendemain de son premier déplacement, à l'hôpital Necker. Le nouveau locataire de Matignon en a profité pour répondre au RN, affirmant être "sous la surveillance de tous les Français" et a récusé le terme de "coup de force" employé par la gauche, alors qu'entre 110.000 et 300.000 personnes ont défilé dans plusieurs villes de France le même jour.
  • Consultations. Le nouveau Premier ministre, qui s'est entretenu hier avec Elisabeth Borne et Yaël Braun-Pivet, reçoit ce matin les représentants d'Horizons dont l'un de ses prédécesseurs, Edouard Philippe.
  • Pression de la gauche et du RN. Entre 110.000 et 300.000 personnes ont défilé dans les rues hier contre le "coup de force" d'Emmanuel Macron et la nomination de Michel Barnier à Matignon. Ce dernier a récusé ce terme, prônant le "rassemblement autour d'un projet d'action gouvernementale". Il a également répondu à Jordan Bardella, affirmant être "sous la surveillance de tous les Français".
  • "Pas d'esbroufe". Pour son premier déplacement, le Premier ministre s'est rendu à l'hôpital Necker, réaffirmant que la santé serait l'une des "priorités" de son gouvernement et a indiqué qu'il refuserait de "faire de l'esbroufe" pendant son mandat.

Christian Estrosi dans le Face à Face lundi matin

Demain matin à 8h30, Christian Estrosi, maire de Nice, répondra aux questions d'Apolline de Malherbe sur RMC.

Le RN souffle le chaud et le froid sur le gouvernement du nouveau Premier ministre Michel Barnier

Le Rassemblement national de Marine Le Pen, qui se targue d'un rôle d'arbitre, a soufflé ce week-end le chaud et le froid sur le gouvernement du nouveau Premier ministre Michel Barnier, entre promesses de ne pas participer "au désordre" et menaces de censure.

Est-ce une manière de revisiter le jeu du chat et de la souris? Alors que Michel Barnier poursuivait dimanche ses consultations pour former son équipe ministérielle et définir sa feuille de route, le Rassemblement national, dont les dirigeants ont saturé l'espace médiatique ce week-end, a fait savoir qu'il entendait plus que jamais se poser au centre du jeu.

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"A minima on suspend la réforme", le temps de nouvelles discussions, demande Marylise Léon (CFDT)

La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a plaidé dimanche pour qu'"a minima, on suspend(e) la réforme" des retraites le temps de nouvelles discussions avec le gouvernement Barnier.

"Si on se dit qu'on rouvre les discussions, a minima on suspend la réforme" et "on évite que l'âge continue d'évoluer" jusqu'à 64 ans, a-t-elle déclaré sur France Inter lors de l'émission "Questions politiques", évoquant "énormément de témoignages encore récemment sur la brutalité de ce décalage d'âge".

Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, a dit vendredi vouloir "ouvrir le débat" pour une "amélioration" de la réforme controversée sur les retraites sans pour autant "tout remettre en cause". 

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Marine Le Pen dément avoir participé activement à la nomination de Michel Barnier

La cheffe de file des députés RN Marine Le Pen a démenti dimanche depuis Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) avoir participé activement à la nomination de Michel Barnier à Matignon, assurant ne pas être la "DRH" du président de la République.

"Je ne suis pas DRH d'Emmanuel Macron et par ailleurs je pense que seul un Premier ministre du Rassemblement national peut mettre en œuvre le projet du Rassemblement national", a déclaré Marine Le Pen devant la presse.

Marine Le Pen a été interrogée sur un article du JDD affirmant que le président de la République l'avait appelée jeudi pour s'assurer que le RN ne censurerait pas le nouveau Premier ministre avant son discours de politique générale, après des propos très critiques tenus par le député RN Jean-Philippe Tanguy.

Jeudi, "je n'ai pas eu d'échange avec Emmanuel Macron", a assuré Marine Le Pen.

Marine Le Pen appelle à avoir recours au référendum sur les sujets prioritaires

La cheffe de file des députés Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a appelé dimanche Emmanuel Macron à avoir recours au référendum pour donner la parole au peuple sur les sujets prioritaires et désamorcer les blocages à l'Assemblée.

"Emmanuel Macron lui-même, dans le chaos qu'il a créé, dispose de leviers permettant de faire vivre notre démocratie, à commencer par le référendum, qu'on a complètement oublié", a déclaré Marine Le Pen lors de son discours de rentrée dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).

Jean-Philippe Tanguy s'excuse d'avoir qualifié Michel Barnier de "fossile"

Le député RN Jean-Philippe Tanguy fait son mea-culpa. Sur BFMTV, ce dernier s'excuse d'avoir qualifié le nouveau Premier ministre Michel Barnier de "fossile". "Je n’aurai pas dû m’exprimer ainsi envers un autre homme politique", a-t-il concédé.

Emmanuel Macron a rendu la France "ingouvernable", selon Marine Le Pen

Emmanuel Macron "est le premie président à réaliser l'exploit - malgré la solidité de nos institutions - à rendre notre pays ingouvernable", dénonce dans son discours Marine Le Pen, qui villipende la "méthode opératoire" du président de la République. A savoir, selon elle, les "foucades verbables, le mépris et la caricature", ainsi que des "prises de décisions prises en petit comité de technocrates qui pensent omniscient".

Marine Le Pen fait son discours de rentrée à Hénin-Beaumont

La présidente des députés RN à l'Assemblée tient son discours de rentrée à Hénin-Beaumont.

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Le discours de politique générale compatible avec les "espérances" du RN, pense Marine Le Pen

Marine Le Pen a indiqué "penser" que le discours de politique générale de Michel Barnier "correspondra très certainement sur un nombre de sujets non-négligeables aux espérances" du Rassemblement national.

C'est pourquoi elle justifie le fait que le RN ne votera pas de mention de censure d'ici là, jugeant celle-ci "pas raisonnable".

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Marine Le Pen estime "évident" que de nouvelles législatives se déroulent d'ici un an

Répondant aux questions de la presse à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen a estimé "évident" que de nouvelles élections législatives se tiennent "d'ici un an".

"Ca ne peut pas tenir, c'est évident à tout le monde à part peut être Emmanuel Macron qui se berce d'illusions", a-t-elle taclé.

La présidente des députés RN considère que la France a "besoin d'une majorité claire", dont "elle a été privée par une manoeuvre électorale qui a consisté à voir se désister plus de 200 candidats", critiquant ainsi le front républicain.

"Il serait mieux qu'il existe une majorité absolue", a-t-elle martelé, justifiant ainsi son souhait de voir être instauré en France le scrutin à la proportionnelle pour élire les députés. "On voit bien que le mode de scrutin majoritaire à deux tours n'est plus adapté et il pousse la classe politique à tromper les électeurs, avec des accords contre-nature."

Marine Le Pen fait sa rentrée à Hénin-Beaumont

La présidente des députés RN fait sa rentrée à Hénin-Beaumont. Dans un entretien chez nos confrères de La Tribune Dimanche, l'ancienne candidate à la présidentielle a réaffirmé qu'il était "normal" que le RN soit "considéré" par le gouvernement, ainsi que les "préoccupations" de ses "11 millions d'électeurs".

Entretien avec Edouard Philippe à 11h

Michel Barnier poursuit ses consultations et va s'entretenir avec l'un de ses prédécesseurs à Matignon, Edouard Philippe, à 11h, avec d'autres représentants de sa formation politique Horizons.

Il s'est entretenu hier avec Elisabeth Borne et la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

Edouard Philippe à Paris, le 5 janvier 2024.
Edouard Philippe à Paris, le 5 janvier 2024. © STEPHANIE LECOCQ / POOL / AFP

Les Français majoritairement satisfaits de la nomination de Barnier, selon un sondage

Les Français sont majoritairement satisfaits de la nomination de Michel Barnier à Matignon, mais ne lui pronostiquent qu'une faible durée de vie à ce poste, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.

D'après cette étude, 52% des personnes interrogées se disent satisfaites de la désignation de l'ex-commissaire européen comme chef du gouvernement, après quasiment deux mois d'attente à la suite des élections législatives anticipées. Un résultat similaire à celui de son prédécesseur Gabriel Attal lorsqu'il est entré en fonction (53%) et supérieur à celui d'Elisabeth Borne (47%).

Le nouveau Premier ministre, issu de la droite, est d'abord vu comme compétent (62% des sondés), ouvert au dialogue (61%) et sympathique (60%). Il obtient ses meilleurs scores sur ces traits d'image auprès des sympathisants du camp macroniste, ou LR.

Mais dans une Assemblée fragmentée comme jamais, 74% des personnes interrogées pensent qu'il sera rapidement renversé par une motion de censure.

"Je suis sous la surveillance de tous les Français", répond Michel Barnier à Jordan Bardella

Samedi, le président du RN a concédé avoir accordé le "bénéfice du doute" à Michel Barnier, confirmant que son parti ne censurera pas - immédiatement - le futur gouvernement. Dans cette optique, le président du parti d'extrême droite a affirmé que le Premier ministre était " à compter de ce jour, sous surveillance".

Une phrase à laquelle le Premier ministre a répondu lors de son déplacement à l'hôpital Necker: "Je suis sous la surveillance de tous les Français".

>> Notre article à lire ici

Marine Le Pen et Jordan Bardella, du Rassemblement national, arrive pour une rencontre avec le président Emmanuel Macron à l'Elysée, le 26 août 2024 à Paris
Marine Le Pen et Jordan Bardella, du Rassemblement national, arrive pour une rencontre avec le président Emmanuel Macron à l'Elysée, le 26 août 2024 à Paris © Bertrand GUAY © 2019 AFP

Entre "symbole très fort" et "inquiétude", les soignants dans l'attente de l'action du gouvernement

Pour son premier déplacement, Michel Barnie s'est rendu au Samu de Paris, à l'hôpital Necker, où il a visité la salle de régulation et participé à une table ronde avec le personnel.

Sur la santé, une des "priorités" de son gouvernement, il a souhaité devant la presse "que des progrès rapides soient visibles dans les campagnes dans l'offre de soins (...) en même temps qu'on continuera à s'occuper de mieux faire fonctionner l'hôpital, avec les personnels".

Frédéric Adnet, chef de service au Samu de Paris, salue un "symbole très fort" et veut laisser du temps au Premier ministre, afin de le "laisser travailler".

L'inquiétude prône du côté d'Isabelle Desguerre, pédiatre, qui regrette que le nouveau Premier ministre n'ait pas mis un pied à l'hôpital Necker. "Ca fait plusieurs années que rien n'est fait de concret ! On fait des réunions, des assises, Necker est théoriquement le fleuron mais il y a des lits d'hopsitalisaiton fermés dans tous les sevices."

Notre reportage �

Entre 110.000 et 300.000 manifestants dans les rues hier

Entre 110.000 et 300.000 manifestants de gauche ont défilé en France samedi contre "le coup de force de Macron". Avec quelque 150 mobilisations prévues dans la toute la France, la gauche, LFI en tête, a choisi la rue comme tour de chauffe d'un automne politique qui s’annonce brûlant.

Sur X, la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot a revendiqué 160.000 manifestants à Paris et 300.000 en France. Selon le ministère de l'Intérieur, les cortèges ont rassemblé 110.000 personnes dans tout le pays dont 26.000 dans la capitale.

Michel Barnier, lors de son premier déplacement, a récusé hier les mots de "coup de force, qu'il n'y a pas lieu de prononcer". "On n'est pas dans cet état d'esprit là. L'esprit, c'est de rassembler autour d'un projet d'action gouvernementale", a-t-il encore plaidé, faisant valoir que la situation financière du pays était "grave".

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct

Bonjour à toutes et tous! Bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en lien avec la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. Celui-ci poursuit ses consultations ce matin, il recevra notamment Edouard Philippe à 11h, tandis que le RN et la gauche continuent de mettre la pression sur le nouveau locataire de Matignon.

Léo Manson