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Élections européennes 2024: la possibilité d'une liste d'union de la gauche reprend de la vigueur

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Le débat sur une liste d'union à gauche pour les élections européennes bat son plein, lors des universités d'été organisées, en ordre dispersé, ce week-end. Si communistes et écologistes sont résolument contre, les socialistes semblent plus ouverts à la possibilité.

Un coup de pied dans la foumillière. Vendredi, Ségolène Royal s'est proposée de conduire elle-même une liste d'union de la gauche avec les insoumis, pro-union, en tête de file. Cette question, "faut-il une liste d'union pour les élections européennes de juin prochain?", a hanté les couloirs de toutes les universités d'été des partis de gauche, qui ont lieu ce week-end. Si la question crispe toujours, la possibilité d'une union à gauche pour les européennes a repris de la vigueur ce week-end.

Le journal de 9h - 27/08
Le journal de 9h - 27/08
9:32

Ségolène Royal n'est certes pas la candidate providentielle attendue de toute la gauche pour les européennes, mais de l'aveux d'une insoumise "elle a fait bouger les plaques tectonique" avec sa proposition de candidature. Jean Luc Mélenchon salue même une aide formidable, et loue son audace.

Communistes et écologistes réticents, le PS prêt à négocier si...

Mais, les autres partenaires de la NUPES sont plus réticents, voire carrément opposés. Depuis la sortie de Ségolène Royal, les communistes, dont le leader Fabien Roussel a estimé que la Nupes ne "doit pas devenir une force politique" et reste "une coalition", et surtout les écologistes n'ont pas bougé d'un iota, restant toujours opposés à une liste commune.

Sauf que chez les socialistes, il y a quand ce qui ressemble à un pas en avant. Ils ne semblent plus si sûr de vouloir faire bande à part: "Je ne serai jamais un obstacle vers l'union" assure même, devant ses militants, le patron du PS, Olivier Faure, qui se dit prêt à revenir autour de la table des négociations, si tout le monde s'y met.

D'ici là, les insoumis continuent de mettre la pression. Scandant, par exemple, des dizaines et des dizaines de fois hier le mot "unité" en meeting: "Nous ne lâcherons pas. De toute façon ils nous reste plusieurs mois avant le dépôt des listes" prévient une dirigeante LFI.

Cyprien Pézeril avec MM