Gérald Darmanin, retraites, contribution des "plus fortunés": les clarifications de Maud Bregeon

Déjà des frondeurs du gouvernement Barnier parmi les macronistes? L'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin met la pression sur l'exécutif, qui tente de faire des économies à tout prix, y compris via la fiscalité: "Je ne voterai aucune augmentation d'impôt", a-t-il lancé sur franceinfo ce 3 octobre.
"Pour l'instant, le budget tel qu'il est annoncé me paraît inacceptable", tacle-t-il.
"Il connaît bien le sujet, il a été minsitre des Comptes publics", rappelle non sans malice Maud Brégeon, porte-parole du gouvernement, invitée des Grandes Gueules, jugeant donc qu'il sait que des efforts budgétaires doivent être faits.
Le gouvernement ne "touchera pas aux classes moyennes"
Cette recherche de nouvelles recettes ne se fait pas "pour le plaisir, par gaïté de coeur", nuance-t-elle, assurant que le gouvernement "ne touchera pas aux classes moyennes".
Maud Brégeon estime ainsi que la contribution fiscale des 0.3% des Français les plus fortunés est une mesure qui est "bien comprise" par les Français.
"On parle de Français qui gagnent plus de 250.000€ net par an, 500.000 pour un couple sans enfant. Je pense qu'on est d'accord pour dire que ce n'est pas la classe moyenne", précise-t-elle.
Concernant le gel de l'indexation des retraites sur l'inflation, là aussi, ça semble être "un effort raisonnable", d'autant qu'elle note que "les retraites ont plus augmenté que les salaires des actifs" ces dernières années.
Maud Bregeon assure avoir "conscience de porter un budget difficile" mais assume que ces décisions touchent à la responsabilité budgétaire. "J'adorerais pouvoir dire qu'on ne demande aucun effort à personne", partage-t-elle.