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"Il faut que Marine fasse ce qu'il faut": à l'approche des européennes, les militants du Rassemblement national optimistes

A moins de trois semaines des européennes, prévues le 26 mai prochain, un tout dernier sondage ELABE pour BFMTV donne deux listes au coude à coude pour la première fois: la liste Rassemblement national et la liste LREM, toutes deux autour de 22%.

C’est la dernière ligne droite pour convaincre les électeurs. Emmanuel Macron a donc tenté de motiver les troupes ce mardi soir à Paris lors d’un diner avec une partie de la liste LREM.

Et pendant ce temps, la présidente du RN Marine Le Pen était en meeting dans un tout petit village des Ardennes, Rocquigny avec sa tête de liste, Jordan Bardella.

"Ça commence à trembler chez les technocrates"

Un meeting tout sourire où ces bons sondages pour le Rassemblement national ont visiblement galvanisé les troupes. Acclamée comme au soir d’une victoire, Marine Le Pen a du mal à cacher son optimisme à moins de 3 semaines du scrutin: "Là ça commence à trembler chez les technocrates gris et froids de ces grandes tours de Bruxelles".

Dans cette commune de 600 habitants, la patronne du Rassemblement national avait recueilli plus de deux tiers des voix au second tour de la présidentielle. Selon Maryse, militante depuis peu, l’objectif, le 26 mai, c’est de battre la liste d’Emmanuel Macron: "Je trouve qu’il parle beaucoup. La souffrance n’est pas suffisamment prise en compte".

"Je suis en colère, comme tous les amis qui m'entourent"

Immigration, délinquance et pouvoir d’achat, aux côtés de Jordan Bardella, la tête de liste, Marine Le Pen égraine les thèmes phares du parti. Beaucoup de "gilets jaunes" dans le public. Gérard en fait partie: "Je manifeste tous les samedis sur Charleville-Mézières. Je suis en colère, comme tous les amis qui m’entourent là. Il faut que Marine fasse ce qu’il faut".

Avant de quitter la tribune, Marine Le Pen confie une mission à ses électeurs: "Chaque électeur du Rassemblement national doit, dans les 20 prochains jours, convaincre une personne d’aller voter Rassemblement national". Car pour passer devant La République en Marche, la patronne du RN, le sait: il faudra aller chercher les voix, une par une.

Pierrick Bonno (avec Caroline Petit)