"Je voudrais qu’ils nous disent des choses faciles à comprendre": l’influenceuse Magali Berdah explique ses vidéos avec les candidats

Des influenceurs aux candidats à l’élection présidentielle. Magali Berdah, agent et elle-même influenceuse, avec 1 million d’abonnés sur Instagram, s’est lancée dans la campagne avec des vidéos sur Youtube pour faire découvrir les hommes et les femmes politiques qui aspirent à diriger la France. Les deux premières, avec Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, ont dépassé au total les 700.000 vues.
"Je ne connaissais pas, je ne m’intéressais pas du tout à la politique, explique-t-elle dans ‘Apolline Matin’ ce jeudi sur RMC et RMC Story. J’ai rencontré des bonnes personnes, des gens qui m’ont paru accessibles, qui m’ont fait réaliser qu’il y avait peut-être des priorités dans la vie. On a eu une année un peu compliquée, je me suis un peu remise en question. Je me suis dit qu’il y avait peut-être des choses à faire avec mes réseaux sociaux, en plus de mon business."
Magali Berdah, qui n’a pas voté depuis "très longtemps", souhaite rendre accessibles les candidats à la présidentielle, notamment pour les jeunes. "Il faut voter, on a ce droit, il faut le prendre, souligne-t-elle. On ne peut pas se plaindre. On a vécu une crise qui a été très longue et très dure. Je pense qu’il faut qu’on s’y mette. Je voudrais connaître la personne pour qui je vais voter. C’est un challenge pour moi, à 40 ans, de me dire que je vais aller voter. Il est temps, c’est déjà tard."
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"Je ne suis pas cultivée en politique mais j’ai quand même un cerveau"
"Je ne suis pas cultivée en politique mais j’ai quand même un cerveau, donc je réfléchis, ajoute l’influenceuse face à Apolline de Malherbe. Je pense qu’il y a plus de gens comme moi que comme vous. Nous, on n’y comprend rien. (…) Le président doit savoir parler aux gens. Je pense qu’ils ne savent pas vraiment faire. Avec mes vidéos, on leur donne le moyen de nous parler. Il ne faut pas mépriser les gens qui, comme nous, ne comprennent pas. Je ne vais pas refaire des études pour pouvoir aller voter."
Pour Magali Berdah, c’est aux hommes et femmes politiques de faire l’effort de parler plus simplement aux Français. "Je voudrais qu’ils nous disent des choses vraies et faciles à comprendre, explique-t-elle. Moi, si je ne comprends pas ce qu’on me dit, je ne vais pas suivre. Je veux juste comprendre ce qu’on me raconte. Souvent, ils ont un discours qu’on ne comprend pas et les gens lâchent. Dans les vidéos, dès que je ne comprends pas, je coupe. C’est à eux de s’adapter. Ils sont censés être à un certain niveau."
Et pour ses prochaines vidéos, l’agent de Nabilla et d’autres stars de la téléréalité et des réseaux sociaux veut garder son approche "naturelle", "à la cool". "Je commence à obtenir des réponses, estime-t-elle. Je vais être de plus en plus percutante dans mes questions aussi, parce que j’apprends. Je ne prépare pas mes journées. J’y vais de façon spontanée et je découvre des choses qui me poussent à poser des questions." La semaine prochaine, ce sera au tour d’Anne Hidalgo.