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La gauche divisée: "Autant de candidats de gauche pour aussi peu d’électeurs, c’est une farce" pour Raphaël Glucksmann

Le député européen s'est notamment dit attristé par la situation à gauche à quelques mois de la présidentielle. Une gauche qu'il voit battue d'avance.

Le député européen Raphaël Glucksmann était face à Jean-Jacques Bourdin, ce mardi matin sur RMC et BFMTV. Il est notamment revenu sur la situation à gauche à quelques mois de la présidentielle. Il a notamment faire part de sa "honte" face aux divisions entre les différentes personnalités politiques. 

A gauche, une défaite annoncée à la présidentielle

“C’est un niveau de pathétique qu’on a jamais atteint dans ce pays. Et ce ne sont pas simplement les électeurs de gauche qui doivent être frustrés. C’est un manque incroyable pour le débat public français. Il y a d’un côté la droite, l’extrême droite, Emmanuel Macron qui se battent pour gagner et à gauche vous avez quoi ? Ils battent pour savoir qui va être premier à gauche. L’objectif c’est d’être devant le PS, devant les Verts, mais tout ça c’est un match qui ne parle à personne. On a une division comme on n'en a jamais eu. Autant de candidats pour aussi peu d’électeurs, c’est une farce. 

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On ne peut pas ne pas avoir une gauche qui propose une alternative crédible dans ce pays. Je suis à la fois atristé et désespéré. La gauche sera battue sauf si enfin ils se hissent au niveau de leur mission historique. La seule manière de faire c’est d’avoir moins de candidats avec plus d'idées", a détaille Raphaël Glucksmann.

Faut-il boycotter les Jeux olympiques d'hivers de Pékin?

“Moi, je ne m’adresse pas aux athlètes. Je m’adresse à des ministres et à des députés. Je demande le boycott diplomatique. Ceux qui vont instrumentaliser le sport, ce sont les dirigeants Chinois qui vont faire la grande fête du totalitarisme chinois et d’un régime esclavagiste. Et donc en y allant, nos ministres vont célébrer le régime avec le régime. Moi, j’ai un message très simple, on ne fait pas la fête à l’ombre des camps de concentration. Les athlètes doivent concourir, mais les ministres doivent rester chez eux", explique-t-il. 

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Guillaume Descours