Législatives 2024: les syndicats appellent à poursuivre la mobilisation, après des manifestations

Des personnes manifestent contre l'extrême-droite et pour une union des gauches. (photo d'illustration) - DENIS CHARLET / AFP
Des milliers de personnes se sont rassemblées, ce lundi soir, encore un peu partout en France pour dire "non" à l'extrême droite et sa possible arrivée au pouvoir après les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains.
À Paris, 3.000 personnes se sont rassemblées place de la République selon les autorités, au lendemain de la dissolution de l'Assemblée nationale. Cette manifestation dans la capitale a été oganisée à l'appel des syndicats étudiants et les organisations de jeunesse de partis politiques (LFI, Écologistes, PS, PCF, NPA).
Même chose dans de nombreuses grandes villes françaises: les manifestants étaient 6.200 à Toulouse, 2.200 à Marseille, 4.400 à Nantes, 4.000 Rennes, 2.800 à Bordeaux et Lyon, 1.800 à Grenoble, un millier à Montpellier, Saint-Étienne ou encore Besançon.
Les syndicats appellent à manifester
Dans le même temps, cinq organisations syndicales (CFDT, CGT, UNSA, FSU, Solidaires) ont appelé, lundi soir, à manifester ce week-end. "Notre République et notre démocratie sont en danger" tels sont les mots choisis par ces syndicats dans leur communiqué commun.
Ces organisations estiment qu'il faut "un sursaut démocratique et social. À défaut, l’extrême droite arrivera au pouvoir". Un appel d'ores et déjà entendu par le nouveau "Front populaire", la coalition créée par les principaux partis de gauche. Les syndicats revendiquent notamment de "revenir sur la réforme des retraites et sur celles de l'assurance chômage". "Le gouvernement doit en particulier immédiatement renoncer à sa réforme de l'assurance chômage", demandent-ils.
Enfin, selon les informations de RMC, plusieurs autres organisations dont SOS Racisme vont appeler à leur tour à manifester ce week-end. "En écho à l'appel des syndicats ce soir et de la jeunesse, nous appelons à rejoindre les cortèges et à manifester largement", ont répondu les partis de gauche dans un communiqué.