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LFI "médaille d'or de l'indécence et de l'anti-France" pendant les JO, pour la porte-parole du gouvernement

Prisca Thevenot / Ersilia Soudais.

Prisca Thevenot / Ersilia Soudais. - Christophe ARCHAMBAULT / Ludovic MARIN / AFP

Samedi 10 aout, la députée LFI Ersilia Soudais avait affirmé sur X que "la France est un pays islamophobe" en raison de l'interdiction faite à ses athlètes féminines de porter le voile durant les JO. Prisca Thevenot, la porte-parole du gouvernement démissionnaire, a répandu ce lundi matin sur Sud Radio.

La France insoumise aurait mérité une "médaille d'or de l'indécence et de l'anti-France" durant les Jeux olympiques, a estimé lundi 12 aout la porte-parole du gouvernement démissionnaire, Prisca Thevenot, après qu'une députée de gauche radicale a qualifié la France de "pays islamophobe" pour avoir interdit le port du voile à ses athlètes.

La trêve olympique à peine terminée, la politique reprend le terrain. "Il y a une médaille d'or qu'on a oublié d'attribuer, c'est celle de l'indécence et de l'anti-France pour la France insoumise", a déclaré Prisca Thevenot sur Sud Radio.

"La France insoumise a un discours anti-France en permanence sur tout"

La porte-parole démissionnaire réagissait aux propos de la députée LFI Ersilia Soudais, qui avait affirmé samedi sur le réseau social X que "la France est un pays islamophobe" en raison de l'interdiction faite à ses athlètes féminines de porter le voile durant les JO.

"La France est un pays laïque et je pense qu'il est important de le respecter en ces termes", a souligné Prisca Thevenot, ajoutant que "La France insoumise a un discours anti-France en permanence sur tout, sur les forces de l'ordre, sur la justice, sur le rapport aux médias (et) sur la laïcité".

Une stratégie qu'ils "assument complètement", puisque leur leader "Jean-Luc Mélenchon a lui-même théorisé le principe de tout conflictualiser, au point de se mettre en marge de ce qui est notre République", a-t-elle insisté.

Ce qui exclut donc toute possibilité de compromis en vue de former un gouvernement, après les législatives de juillet qui n'ont permis de dégager aucune majorité au Parlement. Elle a cependant souhaité "pouvoir faire une coalition avec les forces républicaines, qui vont de la social-démocratie aux LR historiques".

Mais "une coalition ne se fait pas en quelques jours", a-t-elle ajouté, jugeant que les partis en question ont "besoin de ce temps (...) pour être en capacité de faire fonctionner nos institutions".

RMC avec AFP