Nouveau déplacement pour Emmanuel Macron dans l'Hérault, une manifestation prévue

Deuxième jour consécutif sur le terrain pour Emmanuel Macron. Le président de la République est attendu ce jeudi matin dans l’Hérault, avec un déplacement sur le thème de l'Éducation dans un collège public à Ganges, une zone rurale au pied des Cévennes.
En marge de ce déplacement, une manifestation autorisée devant la mairie doit débuter à 10h. Des covoiturages et des bus en provenance de tout le département ont été affrétés par la CGT. Le chef de l’Etat peut donc s'attendre encore une fois à ce que les casseroles résonnent encore lorsqu'il arrivera tout à l’heure dans cette petite ville reculée, de 4000 habitants.
“Il peut y avoir d’autres débats, mais ce n’est pas le moment aujourd’hui. C’est de la communication, ça vise à transférer le sujet sur autre chose qui n’est pas inintéressant, mais c’est un jeu de claquettes. Mais on n'est pas dupe de toute façon. Nous, on ne passe pas à autre chose, même si lui le veut. Les citoyens ont une colère, on la voit tous les jours. On la sent dans les entreprises, chez les étudiants, et il va falloir qu’il l’entende. Il doit faire le nécessaire pour que cette réforme ne s’applique jamais. On va l'accueillir comme il se doit”, affirme Marc Michel, secrétaire départemental de la CGT Énergie dans l’Hérault.
Des annonces pour les enseignants
À ce stade, l'Élysée n’annonce pas de bain de foule, mais sans pour autant l’exclure. Le cœur du programme est prévu à l’intérieur du collège. Dialogue avec élèves, parents, enseignants... Et un discours où le président devrait annoncer les revalorisations promises pour la rentrée prochaine. Aucun professeur n'aura un salaire en-dessous des 2000 euros. Et un pacte, une sorte de travailler plus pour gagner plus. Des primes leur seront accordées en échange de nouvelles missions, comme assurer des remplacements ou du soutien scolaire.
Une formule sur la base du volontariat, mais qui ne devrait pas l’aider à se réconcilier avec les syndicats. Le mois dernier, ils ont tous claqué la porte de la dernière réunion de concertation.