Sainte-Soline: Olivier Véran cible Jean-Luc Mélenchon et "les élus d'extrême gauche"

Invité de RMC-BFMTV ce lundi matin, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran est revenu sur les violences intervenues à Sainte-Soline en marge d'un rassemblement -interdit- contre les méga-bassines ce week-end. Un manifestant est toujours entre la vie et la mort ce lundi.
"C'était extrêmement violent. Je condamne toute forme de violence d'où qu'elles viennent, elle n'est jamais justifiable", clarifie-t-il. "Il y avait des gentils manifestants, mais aussi des personnes venues avec des haches et des bidons d'essence, des gens qui ont pris des avions, des trains de toute l'Europe, pour en découdre", note-t-il.
Des milliers de personnes ont en effet convergé vers les Deux-Sèvres, dont de nombreux militants radicaux, éclipsant le débat sur le partage de l'eau. La Première ministre Elisabeth Borne a dénoncé un "déferlement de violence intolérable", mettant en cause "l'irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent ces agissements".
"Jean-Luc Mélenchon est insoumis devant les violences policières, mais il est soumis devant toutes les formes de violences"
Une ligne qu'a continué de tracer Olivier Véran ce lundi matin, visant particulièrement la responsabilité d'élus "d'extrême gauche" dans ces violences qui "montent progressivement depuis 20 ans" selon lui. Il tacle surtout les élus "irresponsables" de s'être rendus sur les lieux de cette manifestation interdite. "C'est inacceptable, des élus, notamment et essentiellement d'extrême gauche, portant l'écharpe..."
Le porte-parole du gouvernement profite également de l'occasion pour tacler Jean-Luc Mélenchon après ses propos du week-end sur la répression policière. "Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d'autre qu'une marche dans les champs !", estimait l'ancien candidat à la présidentielle.
"Jean-Luc Mélenchon est insoumis devant les violences policières, mais il est soumis devant toutes les formes de violences. Vous savez pourquoi? Lui et ses amis sont les rentiers de la misère des petites gens, et les actionnaires de ces formes de violences. Il y a d'un côté ceux qui sont prêts à saper nos institutions pour leurs causes, et ceux qui les défendent, qui sont de notre côté", lance-t-il.