Rodéos urbains: l'Assemblée nationale a voté une loi pour des sanctions renforcées

Des courses de scooters en pleine rue, des dérapages en voiture sur des parkings, des quads qui slaloment entre les ronds-points... Les rodéos urbains se sont multipliés ces derniers mois. L’an dernier, près de 8.700 signalés à la police, 6.600 en zone gendarmerie.
"Ça ne pouvait plus durer" selon Jacqueline Gourault, secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, parlant même de "fléau". L'Assemblée nationale a voté mercredi, à l'unanimité moins une abstention, une proposition de loi LREM qui vise à sanctionner davantage les rodéos motorisés, et prévoit notamment la confiscation des véhicules concernés.
Concrètement, le texte présenté prévoit donc jusqu’à 1 an d’emprisonnement et 15.000€ d’amende, avec des circonstances aggravantes si les faits sont commis en réunion ou sous l’effet de l’alcool ou des stupéfiants.
Le texte crée également un délit d'incitation au rodéo et prévoit la confiscation obligatoire des véhicules ayant servi à commettre les infractions.
Après son adoption à l’Assemblée, le Sénat doit être consulté. Les rapporteurs du texte espèrent une adoption d’ici fin juillet pour pouvoir commencer à sanctionner dès cet été, saison où les rodéos sont particulièrement nombreux.