DIRECT. 18 septembre: "La France n'a pas été bloquée", se félicite Bruno Retailleau

- Les autorités s'attendent ainsi à une mobilisation très importante, estimée entre 600.000 et 900.000 personnes pour la France, dont entre 50.000 et 100.000 personnes à Paris.
- Le 10 septembre, lors du mouvement "Bloquons tout", le ministère de l'Intérieur avait dénombré 200.000 manifestants sur tout le territoire.
- Les manifestations contre les retraites en 2023 avaient régulièrement réunis un million de manifestants, dont un pic à 1,4 million.
"La France n'a pas été bloquée", se félicite Bruno Retailleau
"La France n'a pas été bloquée" jeudi lors de la journée de mobilisation sociale, qui a rassemblé 506.000 personnes dans le pays, dont 55.000 à Paris, s'est félicité le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.
Le ministre a annoncé, peu après 20H00, 309 interpellations et 134 gardes à vue à la suite des actions et manifestations, où étaient présents "7.300 individus radicalisés, dangereux, black blocs". "On a compté à 19H00 700 actions de voie publique", c'est-à-dire "des tentatives de blocage, de filtrage ou des cortèges", a-t-il ajouté lors d'un point de presse.
Lecornu "condamne avec la plus grande sévérité" les "exactions" contre les forces de l'ordre
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a condamné "avec la plus grande sévérité" les "exactions" contre les forces de l'ordre ainsi que "les dégradations" perpétrées en marge de la journée de mobilisation organisée jeudi par tous les syndicats.
"La violence n'est pas un moyen d'action politique légitime, et personne ne doit l'excuser. Il ne peut y avoir de liberté de manifester sans le respect des lois", a ajouté le chef du gouvernement dans une "déclaration" publiée par ses services, en "remerciant l'ensemble des forces de sécurité pour leur engagement au service des Français et pour le maintien de l'ordre, dans le respect de nos valeurs républicaines".
"Les revendications" des manifestants "sont au coeur" des consultations engagées, dit Lecornu
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a estimé jeudi, au terme d'une deuxième journée de mobilisation à l'appel de tous les syndicats, que les "revendications" des manifestants pour plus de justice sociale et fiscale étaient "au coeur des consulations" qu'il a engagées avec les forces politiques et syndicales depuis sa nomination.
Désireux de "poursuivre le dialogue", il ajoute dans une "déclaration" publiée par ses services qu'il recevra "à nouveau les forces syndicales dans les jours qui viennent".
Mobilisation sociale: l'intersyndicale décidera des suites du mouvement vendredi
Les leaders de la CFDT, Marylise Léon, et de la CGT, Sophie Binet, ont annoncé jeudi soir que l'intersyndicale se réunirait vendredi, au lendemain d'une large mobilisation qu'elles ont jugé "réussie", pour décider de la suite du mouvement.
"Il y aura une expression de l'intersyndicale demain (vendredi) et donc l'idée, c'est bien de de mettre le Premier ministre face à ses responsabilités", a déclaré Marylise Léon, sur RTL.
"Plus que jamais, l'heure est à l'action", a estimé la CGT dans un communiqué transmis jeudi soir, confirmant une expression intersyndicale le lendemain. "La colère, elle est là, elle est légitime, elle grandit", ajoute le syndicat.
Plus de 500.000 manifestants en France, dont 55.000 à Paris
Voici le bilan consolidé à 18h par le ministère de l'Intérieur:
- 181 interpellations dont 31 à Paris
- 10 policiers et 1 gendarme blessés légers
- 700 actions de voie publique
- 451.789 participants aux manifestations (hors Paris) + 55.000 à Paris. Ce qui fait un bilan de 506.789 manifestants en France.
- A 16h, 29 incendies de voies publiques
"Plus d'un million de personnes" dans toute la France, selon la CGT
La CGT a recensé "plus d'un million de personnes" dans les manifestations organisées jeudi dans toute la France à l'appel de l'ensemble des syndicats pour tenter de peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre.
Réunie pour la première fois depuis le mouvement contre la très controversée réforme des retraites, en 2023, l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) a ainsi rassemblé, selon le chiffre de la CGT, davantage de manifestants que la 14e et dernière journée de mobilisation contre cette réforme, en juin 2023 (soit 900.000). Les autorités n'ont pas encore communiqué de chiffrage national.
140 interpellations dont 21 à Paris
D’après le ministère de l’Intérieur, voici les derniers chiffres :
- 140 interpellations dont 21 à Paris
- 75 gardes à vue dont 16 à Paris
- 8 policiers blessés légers
- A 15h45, 588 actions de voie publique
Par ailleurs, les lycées seront tous débloqués à 15h30.
Près de 11% de grévistes dans la fonction publique d'Etat, selon le ministère
Environ 11% des agents de la fonction publique d'Etat étaient en grève jeudi à l'appel d'une intersyndicale large, principalement dans l'Education nationale, selon les chiffres du ministère de la Fonction publique à la mi-journée.
Le taux de grévistes (10,95% sur un total de 2,5 millions d'agents) est plus de deux fois supérieur à celui du 10 septembre à l'appel du mouvement "Bloquons tout" (4,58% sur l'ensemble de la journée).
Le point à 16h - Des manifestants plus nombreux que le 10 septembre
Des petites villes de l'ouest de la France aux métropoles, les manifestants étaient nombreux à défiler jeudi en début d'après-midi, à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, pour tenter de peser sur les orientations budgétaires du nouveau Premier ministre.
Les premiers cortèges en province ont réuni de 1.200 à 2.500 personnes à Bastia et Ajaccio, selon les autorités ou les syndicats, de 14.000 à 20.000 à Lyon, de 9.500 à 15.000 à Grenoble, de 15.000 à 120.000 à Marseille et de 2.800 à 8.000 à Perpignan.
En zone police, les autorités dénombraient à 15h quelque 264.000 manifestants et 11.000 en zone gendarmerie.
Tensions à Rennes, la gare fermée
La gare de Rennes a été fermée à cause de la présence de manifestants. Un filtrage est déployé. Les personnes qui souhaitaient sortir de la gare ont pu sortir et ceux qui ont un train à prendre entrent en gare.
75 blocages de lycées et 17% d'enseignants grévistes, selon le ministère de l'Education
Des blocages complets ou partiels ont eu lieu jeudi matin devant 75 lycées un peu partout France, et quelque 17% des enseignants se sont mis en grève dans le cadre de la journée de mobilisation, selon le ministère de l'Education.
Quelque 23 lycées ont été complètement bloqués et des blocages filtrants ont été mis en place devant 52 autres établissements, a détaillé le ministère.
Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau avait auparavant fait état lors d'un point presse de "22 lycées" ayant fait l'objet d'une "tentative de blocage", sur 3.700 en France. L'Union syndicale lycéenne (USL) a recensé de son côté des actions devant 170 lycées.
Le ministère de l'Education a par ailleurs fait état de 17,06% d'enseignants grévistes jeudi, dont 17,48% dans le premier degré et 16,78% dans les collèges et lycées.
La manifestation parisienne s'élance
La manifestation parisienne s'est élancée depuis Bastille. Avant le départ, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a estimé que la journée de mobilisation était "déjà un succès".
"Nous avons recensé 260 manifestations dans toute la France. Il y a des milliers et des milliers de grèves sur tous les lieux de travail", a indiqué Sophie Binet aux journalistes présents sur place.
A Lyon, des heurts font trois blessés dont un policier
La situation se tend à Lyon, trois personnes ont été blessés dont un policier. Les CRS font usage de gaz lacrymogène dans une ambiance confuse.
Le policier blessé a été touché par un tir de mortier d'artifice dans la bouche, selon plusieurs sources syndicales.
476 actions recensées à 12h, 94 interpellations et 1 policier légèrement blessé
A 12h, le ministère de l'Intérieur faisait état de 476 actions dont 341 sur la voie publique et 135 blocages un peu partout sur le territoire. 476 personnes ont été interpellées dont 15 à Paris et 32 placées en garde à vue (6 dans la capitale).
Par ailleurs, un policier a été légèrement blessé.
Quelques heurts à Lyon, les CRS font usage de gaz lacrymogènes
Quelques heurts ont eu lieu dans le cortège de Lyon. Les CRS ont fait usage de gaz lacrymogènes tandis qu'un groupe de quelques personne cagoulés est passé devant les syndicats, a constaté une journaliste de RMC présente sur place.
Ces événements nempêchent pas le cortège de poursuivre sa route pour l'instant
Les manifestants quittent le ministère de l'Economie dans le calme
La petite cinquantaine de cheminots qui avait envahi le ministère de l'Economie a quitté Bercy dans le calme et sous les applaudissements.
A Lyon, un cortège massif s'est élancé dans le calme
"Changer tout": à Lyon, un cortège massif, très encadré par les forces de l'ordre, s'est élancé dans le calme.
Dans ce cortège qui se veut rassembleur, on retrouve de nombreux drapeaux de partis politiques comme le PS aux côtés de drapeaux de syndicats et d'association de défense de la Palestine.
Des manifestants pénètrent dans le ministère de l'Economie
Une cinquantaine de manifestants qui s'étaient réunis Gare de Lyon, ont marché vers Bercy et ont pénétré dans le ministère de l'Economie avant que les douaniers ne ferment les portes a constaté une journaliste de RMC présente sur place.
Depuis l'extérieur, des clameurs et des sifflets se font entendre.
Des cheminots sont présents parmi les manifestants selon un journaliste indépendant présent à l'intérieur du ministère de l'Economie.
Des actions "moins intenses", 58 arrestations depuis le début de la journée
Les actions "ont été moins intenses que prévues pour cette première partie de la journée, sans doute déstabilisées par la présence massive des forces de l'ordre", assure le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau.
Par ailleurs, 58 arrestations ont eu lieu dans le pays, dont 11 à Paris, précise-t-il à l'occasion d'un point presse.
Enseignement: 45% de grévistes dans les collèges et lycées
Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a comptabilisé 45% de grévistes dans les collèges et lycées jeudi, dans le cadre de la journée de mobilisation destinée à peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre, a-t-il annoncé.
"Cette forte mobilisation des personnels du second degré (...) témoigne d'une profonde colère face aux conditions de rentrée, au déclassement salarial et à la mise à mal de l'école publique", a estimé le Snes-FSU dans un communiqué.
Déjà 28.500 manifestants recensés en zone gendarmerie
En zone gendarmerie, les autorités font état de 28.500 manifestants pour 252 actions éparses, surtout dans l'ouest.
La quasi totalité des pharmacies en grève ce jeudi
Les pharmacies sont aussi en grève ce jeudi. 9 officines sur 10 sont fermées et des manifestations sont prévues dans 84 villes.
>> Notre article ici - "Ça fait perdre jusqu'à 40.000 euros": près de 9 pharmacies sur 10 en grève et fermées ce jeudi
Les pharmaciens dénoncent un arrêté qui réduit les remises commerciales sur les génériques dont ils peuvent profiter.
Sept interpellations en Île-de-France
Sept personnes ont été interpellées dans la matinée dans l'agglomération parisienne, annonce la préfecture de police.
A Rennes, des policiers délogent des lycéens devant le lycée Jean Macé
Des policiers ont délogé des lycéens qui bloquaient le lycée Jean Macé de Rennes. Sur une vidéo, on peut voir des policiers casqués attraper des jeunes et les projeter à terre pour permettre l'accès à la porte de l'établissement.
63 actions en zone gendarmerie à 9h
La gendarmerie a fait le point sur la situation à 9h. Au total, 63 actions éparses ont été recensés en zone gendarmerie surtout en zone ouest. Des actions qui ont rassemblé 1700 manifestants pour le moment.
Devant le lycée Maurice Ravel à Paris, la foule fait face aux CRS
Plus d’une centaine de manifestants sont désormais rassemblés devant le lycée Maurice Ravel dans le 20e arrondissement de Paris. Parmi eux des élèves, des parents, des syndicalistes… Une foule qui fait bloc avec des élus, avec leurs écharpes, face à plusieurs dizaines de CRS en arme, avec déjà leur bouclier en main.
Le lycée est déjà bloqué depuis plus d’une heure. La police a délogé déjà plusieurs blocages. Mais là, c’est un peu un moment suspendu selon notre journaliste présente sur place. “Il y a une fanfare, quelques cris ‘on déteste la police’, mais pas d’affrontements pour le moment”, raconte-t-elle.
"C'est disproportionné": tensions entre policiers et élèves d'un lycée bloqué à Paris
Le lycée Maurice Ravel dans le 20e arrondissement de Paris est bloqué par des élèves qui font face à quelques policiers.
Sur place, des manifestants sont aux côtés des élèves alors que la tension est vive avec la police: "C'est incroyable de gazer la jeunesse. Il y a un système disporportionné où on voit des gens en arme arriver. Ces jeunes sont courageux", assure une manifestante.
Pour l'instant, aucune casse n'est à recenser.
Trente personnes interpellées dans la matinée partout en France
Au moins personnes ont été interpellées dans la matinée dans plusieurs villes de France comme à Toulouse, Brest ou Marseille, selon un bilan de la police nationale à 8 heures ce jeudi.
"Le monde du travail ne peut pas faire des efforts seul", appelle Marylise Léon
Invitée de RMC-BFMTV ce jeudi, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon espère voir une mobilisation massive pour un budget juste qui ne doit pas peser juste sur les travailleurs:
"Le monde du travail ne peut pas être le seul contributeur aux efforts du budget, on veut de la justice", assure-t-elle.
"C'est une façon de dire que le monde du travail a bien l'intention de peser, de s'exprimer, il y a beaucoup de colère depuis le 15 juillet", ajoute Marylise Léon.
"L'intersyndicale offre un cadre dans de bonnes conditions, pas possible que les travailleurs soient les seuls à payer la note, la facture", insiste Marylise Léon.
"Ils nous ont envoyés les flics et les gaz": des affrontements Cour de Vincennes à Paris
Déjà des affrontements tôt ce matin à Paris. Le Cour de Vincennes a été coupé dans les deux sens par plusieurs dizaines de manifestants masqués. Très rapidement, de nombreux CRS se sont déployés avec casques, matraques et lanceurs de grenades lacrymogènes. Les manifestants n’ont pas résisté, et ont reculé sur le trottoir. Ils sont maintenant massés devant le lycée Maurice Ravel. Quelques drapeaux flottent dans la fumée et l’air qui pique la gorge. La police vient de lancer des grenades lacrymogènes. Pas les premières selon Mathis qui était au dépôt de bus plus tôt.
“Ils nous ont envoyé les flics et les gaz. Et ils ont chargé. Ils ont arrêté quelqu’un là, il n’y a pas longtemps, juste pour mettre la pression et empêcher que le mouvement puisse se développer. C’est révoltant de voir à quel point dès qu’on essaye de s’organiser, dès qu’on essaye de se battre pour nos droits, pour défendre nos intérêts de classe populaire, de travailleurs, de jeunes, c’est la répression, la répression, la répression”, déplore-t-il.
Sont rassemblés des étudiants, des enseignants, mais aussi des syndicalistes de la RATP. Beaucoup s'étaient déjà mobilisés pour la journée du 10 septembre dernier avec “Bloquons-tout”.
Un rassemblement dispersé par les autorités en plein cœur de Lyon
Vers 6h30, une trentaine de manifestants qui s'étaient donnés rendez-vous aux abords de la gare de Lyon-Perrache, ont été dispersés par les autorités, a constaté une journaliste de RMC présente sur place.
Presque immédiatement, les forces de l'ordre sont allés au contact avant le début d'une petite course poursuite entre manifestants et policiers dans un jeu du chat et de la souris relativement calme. Les manifestants ont fini par se disperser place Bellecour, en plein cœur de Lyon.
"Je suis d'accord donc ce n'est pas dérangeant": dans les transports le soutien aux grévistes malgré les difficultés
Le trafic ferroviaire est très fortement perturbé en Île-de-France ce jeudi. Dans les transports, les usagers ont anticipé leurs déplacements pour se rendre au travail.
Ceux que RMC a rencontré dans le Val-de-Marne soutiennent la grève: "Je suis d'accord avec eux donc ce n'es pas dérangeant", assure Philippe qui a donné dans les cagnottes pour les grévistes.
Bruno Retailleau fait état de "tentatives de blocage" et de "sabotage" déjouées
Lors d'un point presse tôt ce jeudi à Paris, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a fait état de "tentatives de blocage" déjouées contre des dépôts de bus à Aubervilliers et Saint-Denis.
Il a également évoqué une tentative de "sabotage", notamment une action déjouée contre un réseau d'eau dans le Morbihan.
Comment s'organisent les blacks-blocks pour infiltrer les manifestations
C'est la bête noire des forces de l'ordre. Des militants de l'ultragauche, des blackblocks sont attendus dans les cortèges notamment à Paris.
>> Notre article ici - "Ils louent des Airbnb pour stocker du matériel": la présence de "black bloc" inquiète les forces de l'ordre
Des activistes violents, parfaitement organisés, qui se regroupent au dernier moment et savent déjouer les filtrages policiers en amont.
SNCF, RATP, aéroports… à quoi faut-il s’attendre dans les transports?
La RATP et la SNCF ont donné mercredi le détail des perturbations attendues dans les transports franciliens à l'occasion de la journée nationale de mobilisation organisée jeudi, particulièrement importantes pour les métros et les RER.
>> SNCF, RATP, aéroports… à quoi faut-il s’attendre dans les transports?
Forte mobilisation attendue, présence de plusieurs centaines de radicaux redoutée
A Paris, où la manifestation intersyndicale doit s'élancer de la place de la Bastille, en passant par la place de la République jusqu'à celle de la Nation, il pourrait y également avoir un millier de militants radicaux. Les services de renseignement attendent jusqu'à 8.000 individus à risque sur l'ensemble du territoire.
Environ 80.000 policiers et gendarmes sont mobilisés sur l'ensemble du territoire, appuyés par vingt-quatre Centaures (dont huit à Paris), les véhicules blindés de la gendarmerie, et dix engins lanceurs d'eau (deux à Paris).
Les points d'attention pour les forces de l'ordre restent, comme lors du mouvement "Bloquons Tout", les villes de Rennes, Nantes, Toulouse, Dijon, Lyon, Montpellier ou encore Bordeaux.
Les organisations syndicales appellent à faire grève et manifester pour contester des mesures budgétaires qualifiées de "brutales" annoncées cet été et que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu n'a pour l'heure pas écartées.
Bienvenue sur ce direct consacré à la mobilisation du 18 septembre
Entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus dans toute la France jeudi lors de la journée de grève du 18 septembre, selon les prévisions mercredi du ministère de l'Intérieur.
Les autorités s'attendent ainsi à une mobilisation très importante, estimée entre 600.000 et 900.000 personnes pour la France, dont entre 50.000 et 100.000 personnes à Paris.
Le 10 septembre, lors du mouvement "Bloquons tout", le ministère de l'Intérieur avait dénombré 200.000 manifestants sur tout le territoire. Les manifestations contre les retraites en 2023 avaient régulièrement réunis un million de manifestants, dont un pic à 1,4 million.