RMC
Éducation

Nouvelle plateforme d'admission post-bac: "L’inquiétude, c’est notre avenir"

placeholder video
Premier vrai test pour la nouvelle plateforme d'admission post-bac Parcoursup, censée faire oublier les déboires de l'APB l'été dernier. Les lycéens ont jusqu'au 13 mars pour formuler leurs vœux et choisir une formation.

C'est aujourd'hui que les lycéens vont utiliser pour la première fois la plateforme Parcoursup, censé faire oublier les déboires d'APB l'été dernier. Les lycéens ont jusqu'au 13 mars pour formuler leurs vœux et choisir parmi les 12.500 formations proposées par Parcoursup pour poursuivre leurs études.

Des socles de connaissances sont désormais nécessaires pour rentrer dans certaines filières, les professeurs de lycées donneront leurs avis sur ces choix, jusqu'à la décision de l'enseignement supérieur au printemps.

Mais à 18 voire 17 ans, pas toujours facile de savoir ce qu'on fera plus tard, c'est le difficile problème de l'orientation. C'est un saut dans l'inconnu pour les 35 élèves d’une Terminale S du lycée Jean-Paul de Sartre de Bron, près de Lyon. Jérémy et Thomas espèrent surtout que la nouvelle plateforme Parcoursup permettra de mieux les orienter.

"On a surtout plus de vœux à examiner"

"Si des élèves n’ont pas d’affectation, on a entendu dire qu’il y aura des commissions qui se réuniront, donc je pense que ça va bien fonctionner", assure Thomas.

"L’inquiétude, c’est notre avenir. Au niveau du système, si on se débrouille bien à l’école ça devrait le faire, mais celui qui se débrouille moins bien, ce sera surement plus compliqué", explique Jérémy.

"On a surtout plus de vœux à examiner. Dans une classe comme la mienne, si chaque élève fait 20 vœux, cela fait 7000 vœux à examiner si on veut donner un avis suffisamment juste", explique Hervé Lootvoet, le professeur principal de cette classe. Son avis sera pris en compte par les universités pour l'orientation de chaque élève. Il n'a pas le droit à l'erreur.

Gwenaël Windrestin (avec G.D.)