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Peut-il y avoir une révolte en faveur de la lutte contre le changement climatique?

La COP 26 a débuté lundi à Glasgow. 120 chefs d'État sont réunis pour fixer de nouvelles ambitions internationales.

La colère peut-elle donner lieu à une révolte écologiste ? Aujourd'hui, malgré les enjeux, le temps de la révolte écologiste ne semble pas encore avoir sonné, du moins pas pour tout le monde. Entourée de sa fille et de sa petite-fille, Corinne l'admet, elle ne se sent pas concernée par l'urgence écologique. 

“Je suis dans un petit cocon à Paris j’ai tout ce qu’il faut. Je ne crois pas à une révolte, pas pour maintenant”, assure-t-elle.

Beaucoup plus sensible à l'avenir de la planète, Sylvie ne croit plus aux discours politiques mais compte sur l'engagement des générations futures. “Une révolte c’est peut être un grand mot, mais moi ce que je pense c’est ça viendra des jeunes”, explique-t-elle. 

Les jeunes sont l'espoir?

Et c'est vrai, ce sont les jeunes qui se disent les plus prêts à agir pour le climat. “Peut-être que s’il y avait un mouvement je pourrais le suivre”, affirme un jeune. 

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C'est malheureux, mais plus les Français sont touchés de près, plus ils sont impliqués, explique Jean-François Julliard. Président de Greenpeace France. 

“Aujourd’hui il y a déjà des qui souffrent de la faim ou qui ont perdu leur maison à cause du réchauffement climatique. Et c’est ce genre de chose qui peut créer une émotion et mener à une révolte”, explique-t-il.

Comme un dernier espoir, ce militant écologiste attend de la COP 26 des décisions beaucoup plus radicales.

Mahauld Becker-Granier avec Guillaume Descours