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Fin de vie: le vote solennel prévu à l'Assemblée ce mardi après des débats plus apaisés que prévu

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Après des mois de débat, le vote solennel de la loi sur le "droit à l’aide à mourir" est prévu ce mardi 27 mai à l’Assemblée nationale. La deuxième partie du texte légifère sur la création d'un "droit à mourir".

Nouveau grand rendez-vous pour François Bayrou. C'est ce mardi 27 mai, à 15h, que se tient le vote solennel sur la fin de vie à l'Assemblée, après un parcours chaotique.

Après le premier texte sur les soins palliatifs, l'Assemblée nationale a achevé samedi dernier l'examen du deuxième texte sur la création de "l'aide à mourir". C'était le Premier ministre qui avait lui-même décidé de scinder le texte en deux.

Le texte prévoit notamment la création d'un "droit à l'aide à mourir" pour les personnes atteintes "d'une affection grave et incurable" qui "engage le pronostic vital, en phase avancée" ou "terminale", et présentant "une souffrance physique ou psychologique constante".

Les parlementaires s'attendaient à des débats enflammées, mais les débats ont finalement été plutot serein dans l'Hémicycle.

Un débat apaisé

Pourtant, le sujet est loin d'être consensue, mais les députés de tous les bancs semblent s'être raisonné. Ils sont unanimes : "les débats ont été de bonne tenue ", raconte un député macroniste très présent en séance, "Il n'y a pas eu d'esclandre".

Selon lui, les débats apaisés tiennent à la présence dans l'hémicycle de la ministre de la Santé. En effet, Catherine Vautrin, auparavant réticente sur le sujet, était en première ligne à l'Assemblée pour défendre la création d'un "droit à l'aide à mourir".

Un député insoumis s'est même dit surpris, admet-il, à applaudir la ministre en séance.

Tout au long des débats, le gouvernement s'est employé à davantage encadrer le projet de loi. Les critères d'éligibilité sont précisés, la collégialité de la procédure renforcée, et le patient s'administrera lui-même la substance létale...

Le Premier ministre s'est toujours montré opposé à titre personnel à l'aide à mourir, mais plusieurs sources gouvernementales et parlementaires sont confiantes sur le vote du texte ce mardi.

Hélène Terzian et LAM