L'essor du survivalisme: "un couteau, c'est la base de la survie"
C'est une pratique en plein essor. De plus de plus de personnes s'intéressent aux techniques qui permettent de se préparer à une catastrophe naturelle, économique, sanitaire ou plus généralement à un effondrement de la civilisation industrielle. On appelle ça le survivalisme et un salon dédié à ce phénomène se tient ce week-end à Paris jusqu'à demain soir, porte de la Villette.
Olivier, commerçant retrait est un adepte de ce mode de vie. Il l'assure, "un couteau, c'est la base de la survie", alors qu'il écoute religieusement les explications sur un stand dédié aux lames affutées.
"Demain, s'il y a la guerre en France, une catastrophe naturelle, j'ai un sac de prêt, à la maison, pour partir en même pas cinq minutes. Des médicalements, des alumettes, des couteaux, une couverture de survie...", explique-t-il
Avec le Covid, une pratique en plein boom
L'image qui colle à la peau au survivalisme, c'est de savoir survivre dans les bois. Mais il n'y a pas que ça explique Eléonore, monitrice de stages de survie, qui explique qu'" avoir un peu de stock chez soi" c'est du survivalisme aussi, faisant référence à la course aux paquets de pâtes et de papier toillette au début de la crise Covid.
"Ëtre autonome quelques jours, quelques semaines, ça permet d'être plus serein."
Dans les stages qu'elle anime, elle confirme avoir de plus en plus de demandes depuis la crise sanitaire. Selon certaines sources, on estime aujourd’hui à plus de 10.000 personnes le nombre de survivalistes dans tout l’Hexagone. Un chiffre difficilement vérifiable mais qui ne cesse d’augmenter.
L'impact de la crise sanitaire se vérifie aussi. Sur Facebook, les groupes les plus connus regroupant entre 15 et 16.000 abonnés, soit une augmentation de 10% leurs effectifs par rapport à avant le mois de mars 2020.