A Nice, glaciers et restaurateurs espèrent une hausse de la fréquentation pendant le pont de l'Ascension

Les acteurs de la restauration sont partagés, entre la joie de reprendre et l’amertume de ne pas retrouver la fréquentation habituelle.

Devant les 97 bacs de glaces, quelques niçois patientent dans la file d’attente aménagée pour respecter les mesures sanitaires. De quoi redonner le sourire à Frédéric Fenocchio, artisan glacier. “C’est la vie qui reprend”, estime-t-il.

Une semaine après sa réouverture, il anticipe une reprise de la fréquentation pour ce week-end de l’ascension.

“On a augmenté le stock sur les gros parfums comme la vanille, le chocolat, le citron… En espérant que les gens sortent, viennent consommer”, confie-t-il.

Pas de regain de fréquentation dans les restaurants ?

À quelques ruelles de là, le restaurant de Jean-Charles Mercier est calme. C’est moins évident de vendre des plats à emporter. En une semaine, son chiffre d’affaires atteint celui d’une journée habituelle. Et selon lui, le week-end de l’Ascension n’y changera rien.

“Il y a quelques locaux qui sortent et encore ce n’est pas le cas de tous les Niçois. Je ne pense pas qu’il y ait un regain d’activité pour ces jours-là et quand bien même, il serait infime dans tous les cas”, ajoute-t-il. 

Ces frémissements restent anecdotiques aux yeux de Denis Cippolini, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie des Alpes-Maritimes. “On n'y est pas du tout. Il y a quelques glaciers qui sont ouverts, qui font de la vente à emporter. Mais ça représente seulement entre 3 et 5% de notre activité de restauration. Ce que l’on espère, c’est que ce week-end passe vite”, estime-t-il.

Tous n’attendent qu’une date désormais, le 2 juin, avec la possible réouverture des cafés, restaurants et hôtels dans ce département classé vert.

Caroline Philippe et Romain Cluzel avec Guillaume Descours