Prix des carburants: Nicolas Dupont-Aignan propose "un impôt sur les très grandes fortunes françaises"

Le prix de l’essence flambe à la pompe. Le gazole atteint les 1.6214 euros le litre et le sans-plomb, 1.6821 euros le litre. Une augmentation qui pèse énormément sur le budget quotidien des Français. Pour le candidat à la présidentielle 2022 Nicolas Dupont-Aignan, invité de RMC et BFMTV ce jeudi, il y a bien une solution pour limiter l’augmentation du prix et alléger le coût du plein.
“D’abord, j’estime que l’Etat n’a pas à gagner de l’argent sur la hausse du prix. Or il y a tellement de taxes que quand le prix de l’essence augmente, l’Etat fait des bénéfices. Je demande solennellement à Bruno Le Maire de rendre cet argent aux Français. Deuxièmement, j'ai toujours proposé la suppression de la taxe sur la taxe. Vous savez qu’en France, 60% de l’essence, c’est la taxe. Vous avez la TVA sur l’essence, celle-là, j’accepte. Mais il y a autre chose qui est incroyable, c’est la TVA sur la taxe. Et j’ai toujours demandé qu’on la supprime. Ça représente 14 centimes par litre, ce qui ferait quand même 7 euros sur un plein environ”, explique-t-il.
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"Une taxe sur les très grandes fortunes au-dessus de 10 millions d’euros"
Sur le papier, cela représente effectivement une belle économie. Cependant, cette taxe sur la taxe rapporte à l’Etat environ 7 milliards d’euros. Et là encore, Nicolas Dupont-Aignan a une solution pour compenser le manque à gagner si cette TVA était supprimée.
“Je propose une taxe sur les très grandes fortunes financières françaises. J’accepte qu’on supprime l’ISF pour les fortunes moyennes ou les patrimoines, mais je dis que quand les fortunes des milliardaires français ont augmenté de plus de 86% pendant la crise du Covid, la solidarité voudrait que ceux qui ont gagné tellement d’argent, participent un tout petit peu pour alléger le prix de l’essence. Et ces 7 milliards, je les finance facilement avec une taxe sur les très grandes fortunes au-dessus de 10 millions d’euros”, explique-t-il sur RMC.
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Nicolas Dupont-Aignan estime que cette taxe pourrait être entre 0,5 et 1%. “C’est vraiment quelque chose de léger, qui ne va pas étouffer, mais qui permet de dire à la nation, ceux qui ont gagné des dizaines de milliards d’euros doivent contribuer à soulager le fardeau de l’essence des Français”, appuie-t-il.